Vacances sexuelles / Sexes
en vacances (1981)
De : Gérard Loubeau
Avec : Laura May (Kerstin),
Dominique Saint Claire (Selma), Olinka (Lil), Marianne Aubert (Greta), Linda
Ordonez (Inga), Astrid Bone (Astrid), Hare Krane (Cuti), Gabriel Pontello (José),
Alban Ceray (l'homme à la discothèque), Erik Falk (le blond), Laurence Eymard, Teresa,
Daniel Schmid, Nicolas Suter, Roman Huber, Javier Bolinches, Lucio Rodriguez.
Six jeunes femmes (jupette
blanche et tee-shirt bleu) débarquent à Ibiza. Mais Kerstin a oublié tous leurs
papiers et leur argent dans la cabine du matelot. Elles sont donc contraintes à
chercher du travail.
L’amour au soleil / Sarabande
porno (1982)
De : Gérard Loubeau
Avec : Alban Ceray (M. Oulard),
Olinka (Olinka, la domestique), Dominique Saint Claire (Mme Oulard), Linda
Ordonez (Teresa), Gabriel Pontello (le capitaine Finch), Hare Krane (la
maîtresse de M. Oulard), Marianne Aubert (la fille de la discothèque), Laura
May (l'amie de Mme Oulard), Astrid Bone (l'auto-stoppeuse).
M. Oulard laisse dans sa villa
d'Ibiza sa femme, sa fille Teresa et sa jolie domestique pour partir retrouver sa
maîtresse. Trois voyous profitent de son absence pour séquestrer et abuser les
jeunes femmes.
« … Parce qu’ils se sont
rendus compte que la vidéo, c’était bien souvent d’la merde. Enfin, « d’la
merde »… »
Et oui, mon Gégé (Kikoïne), tandis que toi et tes coreligionnaires, vous faisiez du CINEMA, avec d’la « péloche », des techniciens, des amorces, des scènes de liaison, des intentions… Comme ce Gérard Loubeau, l’un de tes deux « chefs op’ » attitrés (avec Jean-Jacques Renon), déjà auteur en 1980 du plutôt décevant Secrets d’adolescentes (avec Brigitte Lahaie) et qui signe là deux films « de vacances » aux castings (mêlant « vieux de la vieille » et nouvelles venues) et lieux de tournage (Baléares, même baraque…) quasi identiques (avec même une scène entre Ceray et Olinka commune aux deux films, où il lui tartine le fessier de sa « semoule » !). Bien que réalisés en 1981-1982, ces deux productions font plutôt penser à celles du milieu de la décennie, post « âge d’or », en particulier celles de Michel Lemoine avec son actrice fétiche, la nunuche Olinka (d’ailleurs ici présente) : clinquantes mais sans grande « profondeur » (sic), réalisées dans un cadre idyllique. Des paysages exotiques qui nous changent des grands intérieurs urbains généralement à l’œuvre dans le porno français (notamment chez les bourgeois et peu imaginatifs Aubin et Tranbaree). Bande son plutôt rock et hispanisante (Vacances sexuelles) ou jazz (L’amour au soleil). Le hard est de haut niveau, surtout dans Vacances sexuelles avec notamment la « préposée » à la prise en « sandwich » Marianne Aubert et la mise en scène n’a rien à envier à celle d’une comédie française lambda. Rien de nouveau sous le… soleil (c’est le cas de le dire) mais un bon moment dans l’ensemble.
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