lundi 11 novembre 2024

En vrac… (12)

Lundi 11 novembre, An 2024 après Jésus-Christ (ou An 17 après Jacques Chirac…). Tout devient plus difficile (spoiler : ça ne va faire qu’empirer) et tout m’énerve. Tout. Le numérique, la pub et le pognon partout ; les sollicitations téléphoniques (appels ou SMS) incessantes (pubs ou arnaques) ; les vélos ou les trottinettes qui déboulent d’on ne sait où ; les con(nard)s de voisins qui claquent leur porte (souvent mais pas tout le temps, ce qui prouve bien que le problème ne vient pas de la porte mais d’eux… Peut-être sont-ils eux aussi… énervés ?) ; les bagnoles qui klaxonnent pour un oui ou pour un non (mea culpa : je faisais pareil quand j’avais la folie d’avoir ce gouffre financier à quatre roues car… tout m’énervait… déjà) ; les cyclos ou les motos qui prennent un malin plaisir à faire vrombir leur moteur… et vriller nos tympans ; les colocs étudiantes du dessus qui attendent 22 heures pour mettre leur musique (« de merde » évidemment, si encore c’était du Miles…) à fond (ouf, elles sont parties) ; les dépôts d’ordures « classiques » à côté des bacs de tri en bas de mon immeuble (bordel, savez pas lire, connards ? Les bacs de tri, comme leur nom l’indique, ce n’est QUE pour le tri !) ; les détenteurs de clébards qui jonchent nos trottoirs de leurs plus ou moins moelleuses déjections (pas de méprise, ce sont les clebs qui jonchent, pas leurs détenteurs, même si le résultat serait identique…) ; les abrutis hypnotisés par leur smartphone qui nous rentreraient dedans au lieu de marcher en regardant devant eux (hors concours) ; l’écriture « inclusive » ; les chauffeurs de bus qui foncent pour ensuite freiner brusquement aux arrêts ; le boucan et la promiscuité au sein de ces mêmes bus (poussettes, sacs, bébés ou enfants en pleurs, discussions téléphoniques…) ; les routes cabossées ; les « boomers » et les « millenials / Gén Z » ; les vioques qui dans la file nous collent au cul, rêvant de nous passer devant ou à l’inverse qui discutent avec la caissière alors qu’on est pressé (et dans les deux cas, si on rouspète, c’est nous le fautif…) ; les SDF qui poussent comme des champignons au pied des commerces « de proximité » (enfin, ça, ça me déprime plus que ça ne m’énerve… Il n’y en a jamais eu autant que depuis qu’il ne devait plus y en avoir… Promesse de Présidents…) ; l’invasion de termes et de traditions d’Outre-Atlantique ou des « quartiers », qui sont devenus les deux principales influences de notre « pays crevé qui tarde à renaître » (jolie formule d’une internaute avec laquelle je m’étais écharpé sur Amazon) : « kiffer », « trend », « geek », « wallah », « food truck », Halloween, « wesh zyva, c’est abusé », Black Friday, January Dry, Aïd… alors que Pâques, Noël ou la Fête du Travail (muguet) tombent plus ou moins en désuétude ; les modes et addictions diverses et variées (smartphone, jeux de hasard, vinyle, Blu-ray HD 4K, séries TV, Uber, Airbnb, Netflix, cigarette – y compris voire surtout électronique ! –, piercings, barbe, bracelets, crâne rasé, cheveux bleus, tatouages…), tous ces gens qui se croient « originaux » alors qu’ils sont juste effrayants de conformisme, l’esprit moutonnier, celles et ceux qui « étaient Charlie » en 2015 (et ne le sont bizarrement plus aujourd’hui), qui applaudissaient à 20 heures sur leur balcon en 2020, qui ont cédé à l’injonction de la « positivité » et de la « liesse populaire » des JO de l’été dernier (ah, ils nous auront bien… bassiné avec ça !) ; l’inculture crasse de la « populace » (aucune crainte : je m’inclus dedans, en tout cas pour l’Histoire, la littérature, la peinture ou les Sciences, mais au moins en ai-je conscience) ; les salles de sport qui diffusent non-stop les radios et chaines à clips commerciales, rendant impossible leur fréquentation ; ce qu’est devenu la télé, un robinet à propagande (Hanouna, Salamé, Praud, Lemoine / Cohen, Barthès…) et à médiocrité (émissions faisant l’apologie de la compétition, séries et jeux débiles, une poignée de films multirediffusés à intervalles réguliers…) ; ce qu’est devenu mon sport favori, le foot (Marseille, forcément), sous les coups de boutoir conjugués du pognon (« de dingue », comme dirait l’autre…) et de l’insondable bêtise des joueurs et des supporters ; le « buzz » ou la « hype » (voyez, encore ces putains de termes anglo-saxons…) qui entoure la sortie d’un film dont on sent bien qu’au final, ce sera une merde (dernier en date, The substance, que je vais m’empresser de ne pas aller voir) ; ceux qui, sur les plateformes (Rakuten, FNAC, Amazon pour ne pas les nommer), vendent des CD annoncés « neufs » mais qui sont en réalité juste « reconditionnés » ou à des prix délirants (567,44 € le Yeti d’Amon Düül II « neuf » !)… J’en passe et des pas meilleures, en évitant les sujets trop politiques et polémiques… Alors, pour me consoler et mettre un peu de baume dans mon petit cœur meurtri qui bat, je me prépare de bons petits plats et je remets une pièce dans la « machine à nostalgie » (arme à double tranchant tant elle peut procurer à la fois plaisir et mélancolie) en écoutant ma « vieille » zizique, en regardant mes « vieux » films ou « vieux » sketches pour me taper une bonne tranche de rire : les Inconnus, Raymond Devos, les Grosses Têtes (les originales, de Bouvard. Sim, Carlos, Guy Montagné, Francis Perrin et le rire inimitable de Thierry Roland… Mythique), le duo De Caunes – Garcia à Nulle Part Ailleurs sur Canal (j’ai même retrouvé l’émission où De Caunes reçoit le pétomane en pleine démonstration de ses « talents », avec Victoria Abril… De la pure science-fiction en 2024. Tuez-moi !). Tous morts, disparus des radars ou devenus bien décevants depuis. Et puis, et puis (on y arrive enfin), le porno français des 70’s / 80’s… Je regarde les images et c’est beau. En vrac, acte 12, donc...

Lucie Doll

Principaux rôles et apparitions :

Le sexe qui parle 2 (Frédéric Lansac, 1978)

Les maitresses (Burd Tranbaree, 1978)

Auto-stoppeuses en chaleur (Burd Tranbaree, 1979)

Accouplements pour voyeurs (Patrick Aubin, 1980)

Les femmes mariées (Burd Tranbaree, 1982)

La filmographie

Hervé Amalou

Principaux rôles et apparitions :

Tout est permis (Georges Fleury, 1977)

L’hôtel des fantasmes (Patrick Aubin, 1978)

Les femmes des autres (Burd Tranbaree, 1978)

Les vices cachés d’Eva Blue (Francis Leroi, 1979)

Les délices de l’adultère (Burd Tranbaree, 1979)

La filmographie

Olivia Florès

Principaux rôles et apparitions :

Echanges de partenaires (Frédéric Lansac, 1976)

Bourgeoise et… pute (Gérard Kikoïne, 1982)

Chambres d’amis très particulières (Burd Tranbaree, 1983)

Bon chic bon genre mais… salopes !! (Gérard Kikoïne, 1983)

Jeunes danoises au pair (Patrick Aubin, 1984)

La filmographie

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