Ce blog se propose de faire un panégyrique (forcément non-exhaustif) de "l'âge d'or" du cinéma pornographique français, cette "parenthèse enchantée" s'étendant du milieu des années 70 jusqu'au début des années 80, de la libération sexuelle post-68 à l'arrivée de la vidéo et du Sida. Un cinéma en 35 mm (et 20 cm...), avec poils et sans silicone, injustement "ghettoïsé" par l'inique "loi X" de 1975. « La pornographie est un art dont les artistes sont parfois incompris. » (Michel Ricaud)
mercredi 29 mai 2024
La pension des fesses nues / Les petites filles / Ma mère me prostitue
lundi 27 mai 2024
Christophe Bier : marges à l’ombre
Connaissez-vous Christophe
Bier ? Non ? Vous devriez, il gagne à être connu ! Complice de
Jean-Pierre Mocky, pour qui il a interprété de petits rôles et été assistant
réalisateur, c’est avant tout un historien et critique du cinéma, en particulier
du « cinéma bis ». Auteur de romans érotiques (signés sous pseudonymes)
et éditeur, notre homme est également un fin connaisseur du cinéma X. Il a
d’ailleurs fait paraitre en 2011 le Dictionnaire des films français
pornographiques & érotiques de longs métrages en 16 et 35 mm, qui
répertorie l’ensemble de la production française jusqu’au milieu des années 90.
Une somme considérable ayant nécessité des années de travail et
« d’épluchure » des dossiers de classification X. Il a même participé
à quelques films d’Ovidie et de John B. Root mais à une seule séquence
pornographique (avec la hardeuse Luna Rival dans le EquinoXe de ce dernier, en
2015).
Dans cette brève entrevue (moins
de 10 minutes) diffusée sur ARTE, il nous narre les prémices de
« l’explosion porno » de 1975 en France, avant la mise sous
l’éteignoir quasi immédiate qui a suivi par le truchement de la « loi
X » (une censure qui ne disait pas son nom) et nous partage sa conception
du cinéma, contre laquelle j’aurais bien du mal à m’inscrire en faux.
Je ne résiste
pas non plus à la tentation de vous exposer cette hilarante publicité pour le
fameux dictionnaire sus-cité…😄