Junkie dorée (*)…
Si c’est visiblement monnaie courante dans la plutôt sordide pornographie contemporaine (aux « States », en tous cas), voici à ma connaissance le seul exemple de membres de cette troupe de comédien(ne)s du X « vintage » français à avoir mal tourné, nonobstant (oui, je serai le dernier humain sur cette terre à employer ce mot…) le fait qu’en dehors des quelques « têtes d’affiche » les plus connues, nous ne savons rien ou presque de ce que sont devenus les autres (ce qu’il faut respecter si c’est leur choix). Cathy Stewart, donc, de son vrai nom Catherine Greiner, née en 1956 en Charente-Maritime, y mourra seulement 38 ans plus tard (1994) d’une overdose (et non du SIDA comme parfois évoqué par erreur). Il semble que ce fût aussi le destin de son compagnon à la ville et parfois à l’écran, Dominique Irissou. Avant ce tragique épilogue, elle fût, avec Cathy Ménard et Karine Gambier, l’une des plus célèbres (et appréciées) « hardeuses » françaises, derrière les « stars » Brigitte Lahaie et Marilyn Jess. Son look de « lolita » à la Lio et son corps parfait firent merveille. Découverte par Gérard Kikoïne alors qu’elle vendait des glaces à Saint-Tropez, elle sera ensuite très demandée et les principaux réalisateurs pornos de l’époque (« Kiko », Tranbaree, Leroi, Barny, Aubin, Payet, Lansac, Pierson…) feront appel à ses services… et ses talents. Elle obtiendra même quelques rôles dans le cinéma « traditionnel », notamment dans le thriller horrifique de Jean Rollin La nuit des traquées (avec Brigitte Lahaie, 1980). Disparue prématurément, elle aura donc, selon la formule consacrée, brûlé la chandelle par les deux bouts...
J’en profite pour glisser le topo
sur son compagnon d’infortune…
Dominique Irissou
Principaux rôles et
apparitions :
Disco Sex (Jean Rollin, 1978)
Call girls de luxe (Gérard
Kikoïne, 1979)
Bourgeoise et… pute (Gérard
Kikoïne, 1982)
Chambres d’amis très
particulières (Burd Tranbaree, 1983)
Les patientes du gynécologue (Michel
Jean, 1984)
La filmographie
(*) Un peu tiré par les cheveux, j'avoue... Et faut avoir la référence musicale... Indice : le Thin White Duke.
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