samedi 23 novembre 2024

L’amour aux sports d’hiver (1981) / La Vénus des neiges (1984), de Michel Lemoine

Alors que le pays où certains considèrent BHL comme un « philosophe » (cette blague…) et d’autres Alain Soral comme un « intellectuel » (et pourquoi pas Cyril Hanouna ou Didier Deschamps, tant qu’on y est ?) commence tout doucement à entrer dans la froidure hivernale (et la crise généralisée ?), Michel Lemoine et son actrice fétiche Olinka nous emmènent dans les cieux enneigés pour des aventures… torrides. Vais-je avant la clôture de ce blog avoir l’occasion de tomber sur un film de ce réalisateur en valant la peine ? Mettons fin au suspense, ce ne sera pas encore pour cette fois.


L’amour aux sports d’hiver (1981)

De : Michel Leblanc (= Michel Lemoine)

Avec : Olinka (Jacqueline), Gabriel Pontello (Michel), Mika Barthel (Hélène Dorval), Christian Filippi (= Dany Berger) (Pierre Dorval), Claudie (Alice, la soubrette), Martina Alberti (Muriel, la voisine), ??? (Eric, le violoncelliste, rôle non hard).

Quel est le con qu'a foutu du fil dentaire dans la fondue ? Ah non, merde, c'est pas les bons dialogues...

Pour L’amour aux sports d’hiver, Lemoine joue à nouveau la carte de la bluette romantique, basée sur un quiproquo et ambiancée de musiques douces (classique ou jazz). Pontello croit voir en Olinka une fille envoyée par « Madame Paul » (une pute, quoi…) pour qu’il ne passe pas seul son séjour aux sports d’hiver, tandis qu’elle pense avoir affaire à un homme sélectionné par son agence matrimoniale. Pontello en dragueur volage invétéré et Olinka en blonde nunuche, du sur-mesure et du déjà-vu. Dans le chalet loué par Pontello, ils retrouvent un couple (la toujours enjouée Mika Barthel et Dany Berger), la soubrette, une voisine ainsi qu’un violoncelliste. Bien sûr, tout ce petit monde va forniquer gaiement (sauf le musicien), parfois en extérieur (même habillés, z’ont dû se les geler…). La scène de la fondue fait irrémédiablement penser à celle des Bronzés avant que son issue en partouze ne nous ramène à la triviale réalité. Après une dernière partie de jambes en l’air en groupe, Olinka, toujours en quête de l’amour et de son futur mari, se maque finalement avec le discret violoncelliste, laissant les jouisseur/euses entre eux. Voila, on s’est encore tapé un porno super pro mais sans originalité, humour ni passion. Las. 

Tout en souplesse...



La Vénus des neiges (1984)

De : Michel Leblanc (= Michel Lemoine)

Avec : Olinka (Muriel / Lorna), Gabriel Pontello (Bernard), Evelyne Lang (Clara), Michelle Villers (Juliette), Olivia Florès (Marie), Christian Filippi (= Dany Berger) (Roland), Gérard Grégory (Robert), Babelush (Dany), Natacha (Alice, la strip-teaseuse), Bernard Cliff (Hans, le conducteur de traîneau).

Les effets du réchauffement climatique...

Olinka et Gabriel Pontello, on les retrouve à nouveau dans cette Vénus des neiges. C’est lui qui a « recruté » le sosie tricolore de Marilyn Monroe pour le cinéma X lors de ses sorties nocturnes, forcément, ça crée des liens… L’histoire (c’est important) : Muriel (Olinka) rejoint un couple d’amis (Gabriel Pontello et Evelyne Lang) dans une station de ski, son fiancé (Dany Berger) devant faire de même incessamment sous peu. Mais une rumeur se répand : et si la prude Muriel n’était autre que la volcanique Lorna, qui enflamma la station l’hiver dernier ? Et c’est reparti pour 90 minutes de va-et-vient et de galipettes habituelles, entrecoupés de paysages enneigés, de téléphérique, de ski et de scènes de comédie dignes d’un roman-photo, sur des musiques désuètes. Je commence à perdre patience avec ce Lemoine, qui n’a décidément rien à dire. Et dire que j’en ai encore une poignée à voir… Par contre, baiser à poil (ou presque) dans la neige (enfin, quand même recouverte), faut le faire.


mercredi 20 novembre 2024

Guy Royer


De Guy Royer, je ne sais pas grand-chose. Si ce n’est qu’il n’est plus de ce monde, emporté par un cancer de la prostate, selon une information de son pote Richard Allan. Qu’il s’est lancé dans le X « par défi » et car « c’était à la mode », étant « sans inhibition » et surtout désireux d’échapper à un emploi traditionnel après six mois passés au soleil en Outre-Mer (ben tiens, vous m’en direz tant…). Ah, on pourra dire que son attribut, de bien belle circonférence, en aura « visité », des bouches et des vagins (et occasionnellement des culs), il suffit d’ailleurs de voir le nombre de « tags » à son nom sur ce blog, quasiment tous les cinéastes de l’époque firent appel à lui. Mais alors, qu’est-ce qui fît qu’il ne fût pas considéré comme membre de la bande des « quatre Mousquetaires » du X français (Allan, Ceray, Armand et Aveline) ? Peut-être son physique plus « passe-partout » (et disons-le, plus avantageux) ou son caractère peut-être « en dedans » (un peu « peine à jouir », toujours selon Allan) par rapport à ses compagnons de tournages ? Quoi qu’il en soit, il demeure une figure masculine incontournable du genre. Ironie de l’histoire, il portait le même patronyme que le très conservateur député gaulliste prénommé Jean (1920-2011), partisan de « l’ordre moral » et qui fût l’un des plus ardents pourfendeurs de la pornographie au niveau national et dans sa bonne ville de Tours.

Les petites nymphettes (Gérard Kikoïne, 1981)

Secrétariat privé (Burd Tranbaree, 1982)

Parties de chasse en Sologne (Burd Tranbaree, 1979)

Le pied à terre (Burd Tranbaree, 1981)

La vitrine du plaisir (Gérard Kikoïne, 1978)

dimanche 17 novembre 2024

Rions un peu…

 

- Bonjour Marion, nous sommes ravis de vous recevoir pour la 382ème fois au sein de notre média pluraliste.

- Bonjour Pascal. Ca tourne, là ?

- Non, on répète pour un reportage sur l’immigration qui sera diffusé la semaine prochaine. Vous êtes à Lampedusa devant un camp de migrants pour dénoncer la politique laxiste de l’Union Européenne en la matière, c’est bien ça ?

- Pas du tout, c’est ce qu’on va faire croire, je suis sur le port de Toulon…

- Mais je ne comprends pas, ce sont bien des migrants qu’on voit derrière vous, là, non ?

- Oui, enfin… Ce sont des travailleurs dans les palmeraies de votre patron Bollo, je les ai affrétés spécialement pour mon prochain gangbang.

- Vous voulez dire que vous n’avez pas trouvé de candidats locaux ?

- Ben non. Vous savez, la pénurie de main d’œuvre touche tous les secteurs, on est bien obligé. Quand on vous le dit qu’avec le socialisme mental, les Français ne veulent plus travailler. Et puis l’avantage avec les Noirs, c’est que ce ne sont pas des cucks déconstruits comme ici, il n’y a pas de Sandrine Rousseau en Afrique. En plus, il parait qu’ils en ont une plus grosse alors vous pensez, je n’ai pas hésité une seconde. J’en mouille d’avance…

- Je vois, c’est de l’immigration choisie, en somme…

- Oui, si vous voulez. Et les dix plus performants, on les régularise et on leur fait signer un contrat d’exclusivité chez Dorcel ou Jacquie et Michel.

- Je vais me faire l’avocat du diable mais n’est-ce pas une vision un peu utilitariste de l’être humain ?

- Peut-être. Mais pour le grand « humaniste » Dupont-Moretti, ils sont juste bons à « ramasser nos poubelles »… Avouez qu’avec moi, c’est bien plus agréable et beaucoup mieux payé.

- C’est certain. Bon, Marion, qu’est-ce qu’on vous souhaite ?

- Beaucoup de plaisir… et d’être Présidente de la République un jour. C’est qu’il faut que je me prépare, si les juges rouges empêchent Jordy et Tantine d’y aller en 2027…

- On y travaille, on y travaille, même si l’ARCOM nous met des bâtons dans les roues…

- Je sais, je ne vous remercierai jamais assez. D’ailleurs, si vous voulez passer à la maison boire un verre un de ces jours, je vous accueillerai avec joie, Pascal… Vous m’excitez avec votre petite barbe et vos cheveux blancs…

- Euh oui, enfin, on verra… Coupez !

mardi 12 novembre 2024

Karine Gambier

Après la longue digression pas forcément nécessaire de l’article précédent (mais bon, c’est bien aussi, parfois, de se « mettre à nu » – sic pour montrer davantage qui se trouve à l’autre bout du clavier…) et en espérant ne pas avoir perdu en route de cyclistes fumeurs barbus tatoués accros au smartphone (sans rancune, hein ? Chacun fait, fait, fait, c’qui lui plait, plait, plait…), coup de projecteur aujourd’hui sur Karine Gambier, l’un des visages féminins les plus familiers de cette troupe de comédiens pornographiques de ces années-là. Cette blonde platine bien « charpentée », à la beauté un peu froide (Alain Plumey / Cyril Val la surnommait « L’iceberg »…), aura promené sa jolie frimousse et sa plastique irréprochable sur les plateaux X de 1976 à 1980, tournant pour la plupart des « maîtres » du genre. Elle s’aventura aussi dans le « soft », le « Z » et même la pub (pour Kit Kat). Selon Michel Barny, elle aurait ensuite fait un « mariage avantageux ». Ouais ben, le mari aussi…

Perversions très intimes (Michel Caputo, 1978)

La dernière nuit / Shocking ! (Frédéric Lansac, 1976)

Je suis à prendre (Francis Leroi, 1978)

Parties de chasse en Sologne (Burd Tranbaree, 1979)

Queue de béton (Michel Caputo, 1979)

lundi 11 novembre 2024

En vrac… (12)

Lundi 11 novembre, An 2024 après Jésus-Christ (ou An 17 après Jacques Chirac…). Tout devient plus difficile (spoiler : ça ne va faire qu’empirer) et tout m’énerve. Tout. Le numérique, la pub et le pognon partout ; les sollicitations téléphoniques (appels ou SMS) incessantes (pubs ou arnaques) ; les vélos ou les trottinettes qui déboulent d’on ne sait où ; les con(nard)s de voisins qui claquent leur porte (souvent mais pas tout le temps, ce qui prouve bien que le problème ne vient pas de la porte mais d’eux… Peut-être sont-ils eux aussi… énervés ?) ; les bagnoles qui klaxonnent pour un oui ou pour un non (mea culpa : je faisais pareil quand j’avais la folie d’avoir ce gouffre financier à quatre roues car… tout m’énervait… déjà) ; les cyclos ou les motos qui prennent un malin plaisir à faire vrombir leur moteur… et vriller nos tympans ; les colocs étudiantes du dessus qui attendent 22 heures pour mettre leur musique (« de merde » évidemment, si encore c’était du Miles…) à fond (ouf, elles sont parties) ; les dépôts d’ordures « classiques » à côté des bacs de tri en bas de mon immeuble (bordel, savez pas lire, connards ? Les bacs de tri, comme leur nom l’indique, ce n’est QUE pour le tri !) ; les détenteurs de clébards qui jonchent nos trottoirs de leurs plus ou moins moelleuses déjections (pas de méprise, ce sont les clebs qui jonchent, pas leurs détenteurs, même si le résultat serait identique…) ; les abrutis hypnotisés par leur smartphone qui nous rentreraient dedans au lieu de marcher en regardant devant eux (hors concours) ; l’écriture « inclusive » ; les chauffeurs de bus qui foncent pour ensuite freiner brusquement aux arrêts ; le boucan et la promiscuité au sein de ces mêmes bus (poussettes, sacs, bébés ou enfants en pleurs, discussions téléphoniques…) ; les routes cabossées ; les « boomers » et les « millenials / Gén Z » ; les vioques qui dans la file nous collent au cul, rêvant de nous passer devant ou à l’inverse qui discutent avec la caissière alors qu’on est pressé (et dans les deux cas, si on rouspète, c’est nous le fautif…) ; les SDF qui poussent comme des champignons au pied des commerces « de proximité » (enfin, ça, ça me déprime plus que ça ne m’énerve… Il n’y en a jamais eu autant que depuis qu’il ne devait plus y en avoir… Promesse de Présidents…) ; l’invasion de termes et de traditions d’Outre-Atlantique ou des « quartiers », qui sont devenus les deux principales influences de notre « pays crevé qui tarde à renaître » (jolie formule d’une internaute avec laquelle je m’étais écharpé sur Amazon) : « kiffer », « trend », « geek », « wallah », « food truck », Halloween, « wesh zyva, c’est abusé », Black Friday, January Dry, Aïd… alors que Pâques, Noël ou la Fête du Travail (muguet) tombent plus ou moins en désuétude ; les modes et addictions diverses et variées (smartphone, jeux de hasard, vinyle, Blu-ray HD 4K, séries TV, Uber, Airbnb, Netflix, cigarette – y compris voire surtout électronique ! –, piercings, barbe, bracelets, crâne rasé, cheveux bleus, tatouages…), tous ces gens qui se croient « originaux » alors qu’ils sont juste effrayants de conformisme, l’esprit moutonnier, celles et ceux qui « étaient Charlie » en 2015 (et ne le sont bizarrement plus aujourd’hui), qui applaudissaient à 20 heures sur leur balcon en 2020, qui ont cédé à l’injonction de la « positivité » et de la « liesse populaire » des JO de l’été dernier (ah, ils nous auront bien… bassiné avec ça !) ; l’inculture crasse de la « populace » (aucune crainte : je m’inclus dedans, en tout cas pour l’Histoire, la littérature, la peinture ou les Sciences, mais au moins en ai-je conscience) ; les salles de sport qui diffusent non-stop les radios et chaines à clips commerciales, rendant impossible leur fréquentation ; ce qu’est devenu la télé, un robinet à propagande (Hanouna, Salamé, Praud, Lemoine / Cohen, Barthès…) et à médiocrité (émissions faisant l’apologie de la compétition, séries et jeux débiles, une poignée de films multirediffusés à intervalles réguliers…) ; ce qu’est devenu mon sport favori, le foot (Marseille, forcément), sous les coups de boutoir conjugués du pognon (« de dingue », comme dirait l’autre…) et de l’insondable bêtise des joueurs et des supporters ; le « buzz » ou la « hype » (voyez, encore ces putains de termes anglo-saxons…) qui entoure la sortie d’un film dont on sent bien qu’au final, ce sera une merde (dernier en date, The substance, que je vais m’empresser de ne pas aller voir) ; ceux qui, sur les plateformes (Rakuten, FNAC, Amazon pour ne pas les nommer), vendent des CD annoncés « neufs » mais qui sont en réalité juste « reconditionnés » ou à des prix délirants (567,44 € le Yeti d’Amon Düül II « neuf » !)… J’en passe et des pas meilleures, en évitant les sujets trop politiques et polémiques… Alors, pour me consoler et mettre un peu de baume dans mon petit cœur meurtri qui bat, je me prépare de bons petits plats et je remets une pièce dans la « machine à nostalgie » (arme à double tranchant tant elle peut procurer à la fois plaisir et mélancolie) en écoutant ma « vieille » zizique, en regardant mes « vieux » films ou « vieux » sketches pour me taper une bonne tranche de rire : les Inconnus, Raymond Devos, les Grosses Têtes (les originales, de Bouvard. Sim, Carlos, Guy Montagné, Francis Perrin et le rire inimitable de Thierry Roland… Mythique), le duo De Caunes – Garcia à Nulle Part Ailleurs sur Canal (j’ai même retrouvé l’émission où De Caunes reçoit le pétomane en pleine démonstration de ses « talents », avec Victoria Abril… De la pure science-fiction en 2024. Tuez-moi !). Tous morts, disparus des radars ou devenus bien décevants depuis. Et puis, et puis (on y arrive enfin), le porno français des 70’s / 80’s… Je regarde les images et c’est beau. En vrac, acte 12, donc...

Lucie Doll

Principaux rôles et apparitions :

Le sexe qui parle 2 (Frédéric Lansac, 1978)

Les maitresses (Burd Tranbaree, 1978)

Auto-stoppeuses en chaleur (Burd Tranbaree, 1979)

Accouplements pour voyeurs (Patrick Aubin, 1980)

Les femmes mariées (Burd Tranbaree, 1982)

La filmographie

Hervé Amalou

Principaux rôles et apparitions :

Tout est permis (Georges Fleury, 1977)

L’hôtel des fantasmes (Patrick Aubin, 1978)

Les femmes des autres (Burd Tranbaree, 1978)

Les vices cachés d’Eva Blue (Francis Leroi, 1979)

Les délices de l’adultère (Burd Tranbaree, 1979)

La filmographie

Olivia Florès

Principaux rôles et apparitions :

Echanges de partenaires (Frédéric Lansac, 1976)

Bourgeoise et… pute (Gérard Kikoïne, 1982)

Chambres d’amis très particulières (Burd Tranbaree, 1983)

Bon chic bon genre mais… salopes !! (Gérard Kikoïne, 1983)

Jeunes danoises au pair (Patrick Aubin, 1984)

La filmographie

jeudi 7 novembre 2024

Vacances sexuelles (1981) / L’amour au soleil (1982), de Gérard Loubeau

 

Vacances sexuelles / Sexes en vacances (1981)

De : Gérard Loubeau

Avec : Laura May (Kerstin), Dominique Saint Claire (Selma), Olinka (Lil), Marianne Aubert (Greta), Linda Ordonez (Inga), Astrid Bone (Astrid), Hare Krane (Cuti), Gabriel Pontello (José), Alban Ceray (l'homme à la discothèque), Erik Falk (le blond), Laurence Eymard, Teresa, Daniel Schmid, Nicolas Suter, Roman Huber, Javier Bolinches, Lucio Rodriguez.


Six jeunes femmes (jupette blanche et tee-shirt bleu) débarquent à Ibiza. Mais Kerstin a oublié tous leurs papiers et leur argent dans la cabine du matelot. Elles sont donc contraintes à chercher du travail.

Version allemande


L’amour au soleil / Sarabande porno (1982)

De : Gérard Loubeau

Avec : Alban Ceray (M. Oulard), Olinka (Olinka, la domestique), Dominique Saint Claire (Mme Oulard), Linda Ordonez (Teresa), Gabriel Pontello (le capitaine Finch), Hare Krane (la maîtresse de M. Oulard), Marianne Aubert (la fille de la discothèque), Laura May (l'amie de Mme Oulard), Astrid Bone (l'auto-stoppeuse).


M. Oulard laisse dans sa villa d'Ibiza sa femme, sa fille Teresa et sa jolie domestique pour partir retrouver sa maîtresse. Trois voyous profitent de son absence pour séquestrer et abuser les jeunes femmes.

Version allemande

Vacances sexuelles

« … Parce qu’ils se sont rendus compte que la vidéo, c’était bien souvent d’la merde. Enfin, « d’la merde »… »

Et oui, mon Gégé (Kikoïne), tandis que toi et tes coreligionnaires, vous faisiez du CINEMA, avec d’la « péloche », des techniciens, des amorces, des scènes de liaison, des intentions… Comme ce Gérard Loubeau, l’un de tes deux « chefs op’ » attitrés (avec Jean-Jacques Renon), déjà auteur en 1980 du plutôt décevant Secrets d’adolescentes (avec Brigitte Lahaie) et qui signe là deux films « de vacances » aux castings (mêlant « vieux de la vieille » et nouvelles venues) et lieux de tournage (Baléares, même baraque…) quasi identiques (avec même une scène entre Ceray et Olinka commune aux deux films, où il lui tartine le fessier de sa « semoule » !). Bien que réalisés en 1981-1982, ces deux productions font plutôt penser à celles du milieu de la décennie, post « âge d’or », en particulier celles de Michel Lemoine avec son actrice fétiche, la nunuche Olinka (d’ailleurs ici présente) : clinquantes mais sans grande « profondeur » (sic), réalisées dans un cadre idyllique. Des paysages exotiques qui nous changent des grands intérieurs urbains généralement à l’œuvre dans le porno français (notamment chez les bourgeois et peu imaginatifs Aubin et Tranbaree). Bande son plutôt rock et hispanisante (Vacances sexuelles) ou jazz (L’amour au soleil). Le hard est de haut niveau, surtout dans Vacances sexuelles avec notamment la « préposée » à la prise en « sandwich » Marianne Aubert et la mise en scène n’a rien à envier à celle d’une comédie française lambda. Rien de nouveau sous le… soleil (c’est le cas de le dire) mais un bon moment dans l’ensemble.

L'amour au soleil

lundi 4 novembre 2024

Cathy Stewart (1956-1994)


Junkie dorée (*)…

Si c’est visiblement monnaie courante dans la plutôt sordide pornographie contemporaine (aux « States », en tous cas), voici à ma connaissance le seul exemple de membres de cette troupe de comédien(ne)s du X « vintage » français à avoir mal tourné, nonobstant (oui, je serai le dernier humain sur cette terre à employer ce mot…) le fait qu’en dehors des quelques « têtes d’affiche » les plus connues, nous ne savons rien ou presque de ce que sont devenus les autres (ce qu’il faut respecter si c’est leur choix). Cathy Stewart, donc, de son vrai nom Catherine Greiner, née en 1956 en Charente-Maritime, y mourra seulement 38 ans plus tard (1994) d’une overdose (et non du SIDA comme parfois évoqué par erreur). Il semble que ce fût aussi le destin de son compagnon à la ville et parfois à l’écran, Dominique Irissou. Avant ce tragique épilogue, elle fût, avec Cathy Ménard et Karine Gambier, l’une des plus célèbres (et appréciées) « hardeuses » françaises, derrière les « stars » Brigitte Lahaie et Marilyn Jess. Son look de « lolita » à la Lio et son corps parfait firent merveille. Découverte par Gérard Kikoïne alors qu’elle vendait des glaces à Saint-Tropez, elle sera ensuite très demandée et les principaux réalisateurs pornos de l’époque (« Kiko », Tranbaree, Leroi, Barny, Aubin, Payet, Lansac, Pierson…) feront appel à ses services… et ses talents. Elle obtiendra même quelques rôles dans le cinéma « traditionnel », notamment dans le thriller horrifique de Jean Rollin La nuit des traquées (avec Brigitte Lahaie, 1980). Disparue prématurément, elle aura donc, selon la formule consacrée, brûlé la chandelle par les deux bouts...

Stéphanie recto-verso (Michel Barny, 1978)

La vorace (Alan Vydra, 1981)

Les après-midi d'une bourgeoise en chaleur (Patrick Aubin, 1980)

Les petites écolières (Frédéric Lansac, 1980)

Deux sœurs vicieuses / Jouir ! (Gérard Kikoïne, 1978)


J’en profite pour glisser le topo sur son compagnon d’infortune…

Dominique Irissou

Principaux rôles et apparitions :

Disco Sex (Jean Rollin, 1978)

Call girls de luxe (Gérard Kikoïne, 1979)

Bourgeoise et… pute (Gérard Kikoïne, 1982)

Chambres d’amis très particulières (Burd Tranbaree, 1983)

Les patientes du gynécologue (Michel Jean, 1984)

La filmographie

(*) Un peu tiré par les cheveux, j'avoue... Et faut avoir la référence musicale... Indice : le Thin White Duke.