dimanche 17 novembre 2024

Rions un peu…

 

- Bonjour Marion, nous sommes ravis de vous recevoir pour la 382ème fois au sein de notre média pluraliste.

- Bonjour Pascal. Ca tourne, là ?

- Non, on répète pour un reportage sur l’immigration qui sera diffusé la semaine prochaine. Vous êtes à Lampedusa devant un camp de migrants pour dénoncer la politique laxiste de l’Union Européenne en la matière, c’est bien ça ?

- Pas du tout, c’est ce qu’on va faire croire, je suis sur le port de Toulon…

- Mais je ne comprends pas, ce sont bien des migrants qu’on voit derrière vous, là, non ?

- Oui, enfin… Ce sont des travailleurs dans les palmeraies de votre patron Bollo, je les ai affrétés spécialement pour mon prochain gangbang.

- Vous voulez dire que vous n’avez pas trouvé de candidats locaux ?

- Ben non. Vous savez, la pénurie de main d’œuvre touche tous les secteurs, on est bien obligé. Quand on vous le dit qu’avec le socialisme mental, les Français ne veulent plus travailler. Et puis l’avantage avec les Noirs, c’est que ce ne sont pas des cucks déconstruits comme ici, il n’y a pas de Sandrine Rousseau en Afrique. En plus, il parait qu’ils en ont une plus grosse alors vous pensez, je n’ai pas hésité une seconde. J’en mouille d’avance…

- Je vois, c’est de l’immigration choisie, en somme…

- Oui, si vous voulez. Et les dix plus performants, on les régularise et on leur fait signer un contrat d’exclusivité chez Dorcel ou Jacquie et Michel.

- Je vais me faire l’avocat du diable mais n’est-ce pas une vision un peu utilitariste de l’être humain ?

- Peut-être. Mais pour le grand « humaniste » Dupont-Moretti, ils sont juste bons à « ramasser nos poubelles »… Avouez qu’avec moi, c’est bien plus agréable et beaucoup mieux payé.

- C’est certain. Bon, Marion, qu’est-ce qu’on vous souhaite ?

- Beaucoup de plaisir… et d’être Présidente de la République un jour. C’est qu’il faut que je me prépare, si les juges rouges empêchent Jordy et Tantine d’y aller en 2027…

- On y travaille, on y travaille, même si l’ARCOM nous met des bâtons dans les roues…

- Je sais, je ne vous remercierai jamais assez. D’ailleurs, si vous voulez passer à la maison boire un verre un de ces jours, je vous accueillerai avec joie, Pascal… Vous m’excitez avec votre petite barbe et vos cheveux blancs…

- Euh oui, enfin, on verra… Coupez !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire