« Elle avait ce (discret)
parfum de bourgeoisie qui faisait tout le charme transgressif de ses
prestations hard. » (Christophe Bier)
Si vous me dites « le charme
français », je vous répondrai Dominique Saint Claire. Ou Hélène Shirley,
nom de scène de Nicole Segaud, actrice récurrente du cinéma pornographique
français. Elle fût au début des années 80 la compagne de Richard Allan. Une
relation compliquée, aux dires de celui-ci (pas facile, dans ce milieu, de
concilier vie privée et vie professionnelle) et qui éclaire d’un jour nouveau
leurs scènes de copulation en commun, dont certaines mémorables (La femme
objet, La petite étrangère, Happening, Petites culottes chaudes et mouillées…).
Elle tourna aussi des soft (La femme en spirale, de Jean-François Davy) et pour
la vidéo.
La comique de la bande. Cette petite brune rigolote, aux probables origines asiatiques, incarnait en effet souvent les filles délurées et de nature joyeuse (un peu « l’anti-Gambier », en somme). En avance sur son temps, elle fût aussi l’une des « préposées » à la sodomie et l’une des premières à se pointer avec le « ticket de métro ». Elle trouve ses rôles les plus marquants dans Adorable Lola, Dans la chaleur de Saint-Tropez (tous deux de Gérard Kikoïne) et L’aubergine est bien farcie de Michel Caputo, dans lequel elle se fend d’une tirade hilarante d’obscénité.
Petite brune piquante ressemblant vaguement à… Cécile Duflot, Martine Grimaud débuta dans le X dès 1975. Elle fait partie, avec Brigitte Lahaie et Véronique Maugarski, de l’attachant trio d’héroïnes de Belles d’un soir, l’un des meilleurs Lansac. Je l’ai aussi reconnue en tant que figurante dans Nous irons tous au paradis d’Yves Robert (membre de la troupe de théâtre de Danièle Delorme).
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