Nous y voilà. Déjà le centième article sur ce blog 👏. Je ne pensais pas atteindre un jour ce seuil. Et d’ailleurs, je n’avais rien planifié du tout, ce site se construisant semaines après semaines tel un « work in progress ». J’en profite d’ailleurs pour remercier (et faire un peu de pub) à nouveau Cinemart, sans qui il n’aurait pas ce joli habillage mais une esthétique beaucoup plus minimaliste, pour ne pas dire inexistante. A la base, il s’agissait simplement de chroniquer les films pornographiques français d’el famoso « âge d’or » (1975-1983) réédités en DVD par Blue One (ex-Alpha France, la célèbre firme au « fer à cheval » de Francis Mischkind, ponte du X de l’époque). Des rééditions d’ailleurs sujettes à caution puisqu’ayant nécessité des coupes de quelques minutes (sacrilège !) pour faire rentrer trois voire cinq films sur un seul DVD. L’occasion aussi de rendre un modeste hommage à ce genre « mineur interdit aux mineurs » de cette époque qui m’a toujours fasciné. Puis, me prenant au jeu, j’ai, comme vous avez pu le constater,… élargi mon champ d’action en évoquant d’autres films que ceux d’Alpha France et en « variant mon contenu » (Youtubeur / Blogueur, leçon 1ère année…) avec des documentaires, des interviews, des « tops » et des filmographies. Mais rassurez-vous (ou pas, d’ailleurs), il n’y aura pas de deux-centième. Ce blog n’est pas destiné à perdurer dans le temps. Pourtant, la « matière » (les films) est là, inépuisable (il y en aurait pour jusqu’en 2040 !). Mais, et je pense que vous pouvez aisément le comprendre, je n’ai ni l’envie ni (peut-être) le temps de chroniquer l’ensemble des films X français sortis sur grand écran lors de cette période dorée. Même la passion a ses limites et Christophe Bier est déjà passé par là avec son Dictionnaire exhaustif. Je râcle déjà les « fonds de tiroir », là. Mais avant de tirer définitivement le rideau, il reste de nombreux articles à concocter. Comme celui du jour, consacré aux femmes « mûres » (ou qui le font) du porno français de ces années folles.
Diane Dubois, alias de Denise
Lascène, est une institution. Toute une vie dédiée au(x) plaisir(s). Elle avait
déjà quasiment quarante piges (née en 1939) quand elle tournait dans le porno.
Et on peut dire qu’elle y « mouillait le maillot ». Il n’y avait
guère que Catherine Ringer pour mettre autant de cœur à
« l’ouvrage ». Alors qu’on ne saurait à priori distinguer, parmi
toutes ces actrices, celles qui se lançaient dans le porno dans l’espoir (quasiment
toujours déçu) d’accéder au cinéma dit « traditionnel » de celles qui
le faisaient pour « prendre en main leur sexualité » et assouvir des
penchants exhibitionnistes, pour Denise, il n’y a aucun doute sur son
appartenance à la seconde catégorie. Après le X, elle devint pendant une
trentaine d’années la tenancière d’un club libertin parisien, d’abord au 106
rue Saint-Honoré puis au 41 rue Quincampoix, où se pressaient vedettes de la
télé et du showbiz. Cette véritable « reine de la nuit parisienne »
fût aussi la grande confidente de… Patrick Sébastien. Ci-dessous, deux petites
entrevues, datant de 1988 et 1995, avec Thierry « ouais » Ardisson,
jamais avare en sujets « putaclic » :
https://www.youtube.com/watch?v=-jOLB1rDeJQ
https://www.youtube.com/watch?v=tkVnko5619Q
Elisabeth Buré serait née en 1949
et aurait donc connu les tournages X dans sa trentaine. Pas véritablement une
« cougar » donc. Pourtant, qu’elle incarne la mère de Marilyn Jess,
de dix ans sa cadette, dans le déjanté La vorace ne choque pas à l’écran.
Régulièrement utilisée par Burd Tranbaree pour des rôles secondaires, il lui
offrira toutefois le personnage principal de l’acclamé Le droit de cuissage (de
grâce, si vous ne devez voir qu’un seul Tranbaree dans votre vie – ce qui
serait une erreur… il faut en voir plusieurs 😄–, que ce soit celui-là !),
qui lui valût, ainsi qu’au film, une critique dithyrambique d’Alain Minard dans
La saison cinématographique, pourtant généralement sévère avec le genre
pornographique (« Buré passe de l’exaspération avec le mari à la tendresse
avec l’amant, à l’écœurement avec le maître chanteur : une grande actrice. »).
A l’instar d’Elisabeth Buré,
Danièle David (ou Azzalini) fait « MILF » (dois-je en préciser la
signification ? « Mother I'd Like to Fuck »…) et on l’aura également
beaucoup vu dans des Tranbaree (Les femmes des autres, La perversion d’une
jeune mariée…). Et comme ses consœurs sus-citées, « l’entrée des artistes »
(le sexe anal, pour parler plus crûment) ne lui faisait pas peur.
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