Vie sur le magot des « Trente
Glorieuses », insécurité contenue, relative homogénéité sociétale et culturelle,
absence de technologie envahissante et payés à trombiner des Laura Clair, Jane
Baker ou autres Cathy Stewart : coup de projecteur sur deux autres « culs
bordés de nouilles »…
Gabriel Pontello
Contrairement à ce que laissent à
penser son patronyme, son look de beau brun ténébreux et son côté « macho »
raillé par ses partenaires féminines à l’écran, Gabriel Pontello n’est pas
italien mais bel et bien français, né à Casablanca (Maroc) le 1er
juillet 1949 (enfin, il en a peut-être des origines…). Outre sa carrière d’acteur
pornographique, entamée dès 1975, il fût également actif dans le domaine des
romans-photos. Idole du légendaire Rocco Siffredi, il lui mit le « pied à
l’étrier » dans l’industrie du X en le présentant au producteur Marc
Dorcel. Découvreur (entre autres) d’Olinka Hardiman, avec qui il tourna
beaucoup dans les années 80 sous la direction de Michel Lemoine, il se tournera
vers la réalisation à l’issue de sa carrière d’acteur.
Les perversions d'un couple marié (Michel Lemoine, 1983)
Mélodie pour Manuella (Joe de Palmer, 1982)
Jacques Gatteau (1944 - 2008)
Peu d’informations sur le dénommé Jacques Gatteau (le
plus souvent prénommé « Jack » au générique de ses films), si ce n’est
ses dates de naissance (25 mai 1944) et de décès (27 juillet 2008, à seulement
64 ans, donc). Un encart dans le blog Réveil Communiste laisse présager un
engagement politique (très) à gauche. Ses interventions dans les « films enquêtes »
sur l’univers du porno (Les pornocrates de Davy, La vitrine du plaisir de
Kikoïne) donnent l’image d’un « bon gars d’chez nous », franc, drôle
et « bien dans ses baskets ». Un peu à l’image de beaucoup de ses
rôles. On se souvient notamment de l’accordéoniste quasi-aveugle de Parties
fines (Kikoïne), du plombier sur lesquelles les Petites écolières de Lansac
exercent leurs « travaux pratiques » ou de l’assistant réalisateur à
l’accent pied-noir de Queue de béton (Caputo).
Queue de béton (Michel Caputo, 1979)
Parties fines (Gérard Kikoïne, 1977)
A pleine bouche (Patrick Aubin, 1977)
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