Entre guillemets puisqu’avis purement subjectif. Comme tous les avis. Et un avis, c’est comme un… « renflement brun » (comme dirait Nono), tout le monde il en a un (comme dirait l’Inspecteur Harry). Auquel je vais malgré tout tenter d’apporter une dose d’objectivité. Mais déjà, qui « surcote » et par rapport à qui ? Les deux demoiselles en question, en l’occurrence Olinka (Hardiman, de son vrai nom Olga Richter, française mais de parents allemand et polonais) et Julia Perrin, ont une page Wikipedia. Pas Mika Barthel, Dom Pat (Dominique Saint Claire), Elisabeth Buré ou encore Agnès Lemercier. Et contrairement à ces dernières, leur nom revient régulièrement, avec ceux de Karine Gambier et des deux Cathy (Stewart et Ménard), dans le peloton de vedettes féminines du X français, derrière les stars Lahaie et Jess. Sont-elles plus belles, si cette question a un sens ? Poitrine et cul d’enfer pour Olinka, c’est vrai. Mais Agnès Lemercier et Jane Baker (merde, Jane Baker !), par exemple, aussi. Sa (petite) ressemblance avec Marilyn Monroe a été très exploitée (et travaillée). Julia Perrin a quant à elle un petit gabarit de « lolita », dont les réalisateurs auront su là aussi tirer parti. Se distinguent-elles par leur longévité ? Pas vraiment : une vingtaine de titres en deux ans (1979-1981) pour Perrin, environ le double pour Olinka qui s’illustra essentiellement sous les ordres de Michel Lemoine au milieu des années 80 (soit, selon moi, l’un des pires réalisateurs et la plus mauvaise période du porno « frenchy »). Par leurs prestations et des pratiques « pimentées » ? Pas davantage, cela reste très « sage », on est (très) loin des « furies » Diane Dubois et Catherine Ringer. Des rôles importants dans des films à l’avenant, alors ? Ben, non plus. Comme je le disais, les films les plus « marquants » avec Olinka sont ceux tournés par Lemoine, des bluettes sans intérêt, de la pornographie sur papier glacé. Elle est aussi de l’aventure Dans la chaleur de Saint-Tropez de Kikoïne mais son rôle est secondaire et elle est éclipsée par Marilyn Jess. Julia Perrin est à l’affiche de trois Francis Leroi que je n’ai pas apprécié, malgré la réputation flatteuse de certains (Charlotte mouille sa culotte, Dodo petites filles au bordel et La pension des fesses nues) et dans des réalisations mineures (Maitresse pour couple d’Aubin, Secrets d’adolescentes de Loubeau,...). Je conclurai donc par ceci : oui, ces deux jeunes femmes étaient très belles et font correctement le « job ». Mais pas plus que tant d’autres.
Ce blog se propose de faire un panégyrique (forcément non-exhaustif) de "l'âge d'or" du cinéma pornographique français, cette "parenthèse enchantée" s'étendant du milieu des années 70 jusqu'au début des années 80, de la libération sexuelle post-68 à l'arrivée de la vidéo et du Sida. Un cinéma en 35 mm (et 20 cm...), avec poils et sans silicone, injustement "ghettoïsé" par l'inique "loi X" de 1975. « La pornographie est un art dont les artistes sont parfois incompris. » (Michel Ricaud)
dimanche 15 décembre 2024
Les « surcotées »
Olinka
Fantasmes de femmes (Michel Jean, 1984)
Le retour de Marilyn (Michel Lemoine, 1986)
L'amour aux sports d'hiver (Michel Lemoine, 1981)
Mélodie pour Manuella (Joe de Palmer, 1982)
La filmographie
Julia Perrin
Les petites nymphettes (Gérard Kikoïne, 1981)
Maitresse pour couple (Patrick Aubin, 1980)
La filmographie
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Bien jolies malgré tout les demoiselles...
RépondreSupprimerJ'crois qu'c'est clair... :-)
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