Dans les années 70-80, le futur, c’était des robots, des machines et des ordinateurs pour nous délivrer du travail et de la maladie. Et des fusées pour aller dans l’espace.
En 2024, le futur, c’est une
masse de consommateurs (cons-sots-mateurs ?)
« auto-entrepreneurs » (euphémisme pour « travailleur
précaire » et création Sarkozy) qui s’imaginent de fait être « leur
propre patron » (alors qu’au lieu d’en avoir un seul avec une couverture
sociale, ils en ont plusieurs, appelés « clients » et avec un filet
de protection minimal, soit le rêve du Capital…), avec un peu de
cryptomonnaies, de « dropshipping » ou de locations Airbnb pour « compléter
ses revenus » (sic), « hyper-connectés » (mais désespérément
seuls), avec de la « musique » générée par l’IA dans les oreilles et
du bœuf aux hormones argentin dans leur assiette et dont l’horizon indépassable
se limite à la série Netflix du moment ou au match de foot du week-end prochain. Et
des fusées pour que les Bienfaiteurs de l’Humanité (pas le journal…) Elon Musk
et Jeff Bezos puissent aller dans l’espace. Ca fait envie, hein ?
En 2024, la pornographie, ce sont
des nanas rachitiques aux seins et lèvres boostés à l’hélium et des mecs
bodybuildés bourrés de Viagra ou qui se piquent la bite, toutes et tous glabres
comme des vers et potentiellement piercés et / ou tatoués de partout,
rivalisant d’imagination (et de souplesse !) dans des performances et
pratiques toujours plus extrêmes (bukkake, « triple anale », creampie
et autres joyeusetés…) et quelquefois truquées.
Dans les années 70-80, la
pornographie, c’était des femmes féminines et naturelles qui faisaient l’amour
(ou « baisaient », pour les puristes) avec des hommes comme vous et
moi. Avec quand même quelques centimètres en plus là où il faut. Et le don de
pouvoir rester en érection avec une (ou des) caméra(s) et toute une équipe
technique autour d’eux. Comme les deux messieurs qui nous intéressent
aujourd’hui : Hubert Géral, encore un qui ne pouvait pas « tout miser
sur son physique » et Alain Plumey (Cyril Val), longtemps gestionnaire du Musée de l'Erotisme (1997-2016) dans le quartier de Pigalle à Paris, après sa
carrière dans le X.
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