Ce blog se propose de faire un panégyrique (forcément non-exhaustif) de "l'âge d'or" du cinéma pornographique français, cette "parenthèse enchantée" s'étendant du milieu des années 70 jusqu'au début des années 80, de la libération sexuelle post-68 à l'arrivée de la vidéo et du Sida. Un cinéma en 35 mm (et 20 cm...), avec poils et sans silicone, injustement "ghettoïsé" par l'inique "loi X" de 1975. « La pornographie est un art dont les artistes sont parfois incompris. » (Michel Ricaud)
jeudi 31 octobre 2024
Queue de béton, de Michel Caputo (1979)
mardi 29 octobre 2024
En vrac… (10)
Pour ce 10ème épisode de ma grande « saga », deux nouvelles « travailleuses de l’ombre » et un petit hommage à Jacques Insermini, décédé le 6 juin dernier à 96 ans. Ce gaillard baraqué, « à l’ancienne », s’illustra comme haltérophile et surtout pilote de moto (triple champion de France au début des années 60), avant de se consacrer au théâtre et au cinéma (rayons B et X). Presque centenaire, comme quoi, le sport (y compris « en chambre »), ça conserve…
Christine Lodes
Vue dans :
Maitresse pour couple (Patrick Aubin, 1980)
Greta, Monika et Suzelle (Gérard
Kikoïne, 1980)
Accouplements pour voyeurs (Patrick
Aubin, 1980)
Les patientes du gynécologue (Michel
Jean, 1984)
Sophie Abelaïd
Vue dans :
Dodo petites filles au bordel (Francis Leroi, 1980)
La pension des fesses nues (Francis
Leroi, 1980)
Croisière pour couples
échangistes (Burd Tranbaree, 1980)
Charlotte, mouille sa culotte (Francis
Leroi, 1981)
La filmographie
Jacques Insermini
Principaux rôles et
apparitions :
Les week-ends d’un couple pervers (Georges Fleury, 1976)
La dernière nuit / Shocking !
(Frédéric Lansac, 1976)
Les hôtesses du sexe (Michel
Barny, 1977)
Délires porno (Michel Barny, 1977)
La filmographie
lundi 28 octobre 2024
Disco Sex, de Jean Rollin (1978)
Disco Sex (1978)
De : Robert Xavier (Jean Rollin)
Avec : Jean-Pierre Bouyxou (Jean-Pierre),
Jean Rollin (le preneur de son), Diane Dubois, Frédérique Prétot, Agnès
Lemercier, Cathy Stewart et Marie-Claude Viollet (les actrices), Thierry de
Brem, Dominique Irissou, Jacques Gatteau et Alain Plumey / Cyril Val (les acteurs).
Prenez un réalisateur (Jean
Rollin) et son assistant (Jean-Pierre Bouyxou), faites-leur interpréter
respectivement un preneur de son et un compositeur dans un studio
d’enregistrement. Adjoignez-leur une troupe de neuf « hardeurs » et
« hardeuses » (quatre gars et cinq filles). Après un briefing de dix
minutes où le compositeur leur explique qu’il va enregistrer le « premier
disque érotique » et qu’il a donc besoin de leurs râles de jouissance,
laissez « carte blanche » à ces professionnels de la fornication.
Caméra à l’épaule, vous n’avez alors plus qu’à vous déplacer de couples en
couples pour filmer leurs ébats. Séance lesbienne (Diane Dubois et Marie-Claude
Viollet), cunni, fellation, 69, lime vaginale (levrette, andromaque,
missionnaire…), sodo et double péné (la toujours partante MILF nympho Dubois),
éjacs, tout y passe et rien ne manque. Cathy Stewart et Dominique Irissou,
couple à la scène comme à la ville, au mode de vie « rock n’roll » et
au destin tragique. Agnès Lemercier, elle est… bonne, comme d’habitude. Jacques
Gatteau et Cyril Val assurent convenablement. Seule concession à l’imagination
et à la surprise : à un moment, De Brem joue du piano (assis) et Lemercier,
allongée sur ce même piano, tape sur les touches avec son pied. C’est fou,
non ? Tout se termine dans la rigolade et par un bon repas et le disque
est mis en boite, avant un générique final sous forme de « cartoon ».
Je n’ai que la version italienne mais vu qu’après dix minutes, c’est de la
baise non-stop en roue libre, ce n’est pas trop gênant. A l’évidence, le film
n’a pas dû coûter cher et sans doute était-ce le but recherché.
dimanche 27 octobre 2024
En vrac... (9)
On poursuit avec toujours un mec et deux gonzesses, vous êtes rodés maintenant…
Marie-Dominique Cabanne
Principaux
rôles et apparitions :
Veuves en chaleur (Burd Tranbaree, 1978)
L’infirmière (Gérard Kikoïne, 1978)
Fièvres nocturnes (Burd
Tranbaree, 1978)
Les bons coups (Burd Tranbaree, 1979)
Les esclaves sexuelles (Burd
Tranbaree, 1979)
La filmographie
Charlie Schreiner
Principaux rôles et
apparitions :
Fantaisies pour couples (Georges Fleury, 1976)
Mes nuits avec… Alice, Pénélope,
Arnold, Maud et Richard (Michel Barny, 1976)
Tout est permis (Georges Fleury, 1977)
Veuves en chaleur (Burd Tranbaree,
1978)
Les esclaves sexuelles (Burd
Tranbaree, 1979)
La filmographie
Maude Carolle
Principaux rôles et
apparitions :
Vibrations sexuelles (Jean Rollin, 1977)
Les hôtesses du sexe (Michel
Barny, 1977)
Parties fines (Gérard Kikoïne, 1977)
L’amour c’est mon métier (Divers,
1978)
La vitrine du plaisir (Gérard
Kikoïne, 1978)
La filmographie
vendredi 25 octobre 2024
Dominique Aveline (1940-2009)
« (…) Sans décoctions, le
Martien ! »
Le voilà donc, le quatrième
larron de la bande des « Quatre mousquetaires » du X français, avec
Richard Allan, Alban Ceray et « Jipé » Armand. Le seul des quatre à n’être
plus de ce monde puisque malheureusement décédé d’un AVC à 68 ans en 2009. Mais
quelle vie ! Le réalisateur Michel Barny se souvient :
« Moi-même, j'ai partagé un
moment un appart avec Dominique Aveline. Un hardeur tatoué, enfant de la rue,
pas reconnu, passé par la Légion étrangère et un temps ayant été un peu mac sur
les bords. On le surnommait "le Martien". J'ai pu voir pourquoi. Il
se levait à 8 heures, avalait café et croissants et filait sur un tournage. Là,
il faisait un premier jet (sic). L'après-midi, une session pour un roman-photo,
parfois second jet. De là le soir, il filait dans un théâtre porno, type Théâtre
des Deux-Boules, où il baisait à la commande, toutes les demi-heures. Et, une
fois le rideau baissé, il m'appelait pour me dire qu'il avait repéré deux
petites et qu'on pourrait bien aller boire un verre. Ça finissait souvent tard.
Le lendemain, il recommençait. Sans décoctions, le Martien ! »
Gitan au visage buriné et aux belles bacchantes,
très utilisé par Patrick Aubin, il deviendra vite l’une des figures emblématiques
du porno français de ces belles années, avant de se retirer dans le Bordelais
et la viticulture, non sans refaire à l'occasion quelques apparitions cinématographiques,
comme dans le fameux Les Tontons tringleurs d’Alain Payet (2000) avec ses trois
compagnons de route (certains, dont lui-même, participant aux scènes X).
Films et rôles notables :
Et aussi : Belles d’un soir
(Frédéric Lansac, 1977), 2 sœurs lubriques / Jouir ! (Gérard Kikoïne, 1978), Les
esclaves sexuelles (Burd Tranbaree, 1979), Le droit de cuissage (Burd
Tranbaree, 1980), Les après-midi d’une bourgeoise en chaleur (Patrick Aubin,
1980), Femmes seules pour un dragueur (Patrick Aubin, 1983)…
La filmographie
jeudi 24 octobre 2024
mardi 22 octobre 2024
Happening, d’Alan Vydra (1981)
Happening (1981)
De : Alan Vydra
Avec : Carolyn Grace (Brigitte), Laura Clair (Odette, la servante de Brigitte), Gabriel Pontello (l'étranger dans la rue), Candy McGovern (la fille au restaurant), Jean-Paul Bride (le mari de Brigitte, rôle non hard), Arthur Odge (le serveur noir du restaurant), Hélène Shirley (Nicole, la fille avec l'émir), Richard Allan (l'émir), Dominique Aveline et Jean-Pierre Armand (les loubards), André Kay (l'ami d'Odette), Hubert Géral (le patron du club), Catherine Noël (Doris, rôle non hard), Sue Nero (la strip-teaseuse), Mika Barthel (une amie au club), Jacques Gatteau (l'homme d'affaires), Guy Royer (l'homme au bar), Norbert Ciret (le garagiste, rôle non hard).
Alan Vydra, je ne sais pas s’il a Free mais il a tout compris… Quand on compare avec les réalisations plates et ternes d’un Lemoine ou d’un Aubin, où l’on sent bien que les mecs ça les emmerde de faire des films « de boules » (et nous, par contagion, de les regarder…), lui joue le jeu et nous en donne pour notre argent. Tout est plus cru, intense et chiadé ici, en un mot parfaitement approprié : plus bandant. C’est un peu la même différence, toute proportion gardée, qu’entre un Scorsese ou un De Palma et un Desplechin ou un Veber (d’accord, la comparaison est foireuse puisque ce ne sont pas les mêmes genres ni les mêmes ambitions cinématographiques mais vous voyez l’idée, quoi…). Je rapprocherais ce réalisateur tchèque de Gérard Kikoïne (il signe des « segments additionnels » du Bordel pour femmes / Les clientes du Gégé) pour le côté déjanté. Souvenez-vous, il était déjà l’auteur la même année (1981) du bien barré La vorace avec quasiment tout le gotha du X français. Et bien pour ce Happening (ou Les soumises), il a remis le couvert.
Je n’ai pas trouvé de version française sur les diverses plateformes de diffusion, seulement la version allemande (c’est une production de la célèbre firme teutonne Beate Ushe, disparue en 2017). Même si ce n’est pas du Racine et pas le principal attrait de ce genre de films, c’est ennuyeux pour la compréhension. Mais en gros, c’est l’histoire d’une superbe brune (l’Allemande Carolyn Grace, deux films de Vydra et puis s’en va) mariée à un type plus vieux qu’elle et peu doué au lit (Jean-Paul Bride). Alors elle fantasme, s’invente une vie, s’imagine (ou les gens qu’elle croise) faisant l’amour en toute occasion. Schéma assez classique, voisin de celui du Délires porno de Michel Barny, permettant le déroulé du « film à sketches ». Nous avons donc tout d’abord notre héroïne aux prises avec un bel étalon rencontré un soir dans le quartier « chaud » de Pigalle (Gabriel Pontello). Dans un restaurant, elle imagine ensuite une jolie blonde (Candy McGovern, unique apparition cinématographique au regard des filmographies) se faire prendre par le serveur noir dudit resto (l’inconnu – et qui le restera – Arthur Odge, crédité dans seulement trois films). Puis, sa servante (Laura Clair) s’envoyer en l’air avec un gars (André Kay) dans les bottes de paille d’un haras, avant d’avoir une aventure lesbienne avec elle. Le premier climax est constitué par un strip-tease dégénérant en partouze dans un club, mettant en scène pas moins de huit participants (Grace s’effaçant avant le début des « hostilités ») : Allan, Géral, Gatteau et Royer chez les messieurs, Hélène Shirley, Mika Barthel, Laura Clair et Sue Nero chez les dames (du tout premier choix, donc). Les hommes pilonnent à qui mieux mieux, les femmes gigotent, la caméra papillonne de couple en couple, sur une petite musique électro légèrement planante. Puis, comme dans La vorace, nos tourtereaux se mettent à danser en baisant (la « trademark » Vydra ?), cette fois au rythme d’un rock swinguant. Voila, c’est ça qu’on veut, bon sang, de la joie, de l’entrain, de l’originalité, pas baiser comme si on était à l’usine ! Dément. Par la suite, Grace s’imagine abusée - mais rapidement consentante - par trois loubards dans des catacombes, dont les idoines en pareils rôles Dominique Aveline et Jean-Pierre Armand. Nous arrivons déjà au terme de cet excitant métrage avec la seconde scène phare. Notre héroïne emmène sa voiture dans un garage, le garagiste en chef examine l’engin puis s’absente, la laissant face à quatre de ses salariés en rut. S’ensuivra un gang bang sur le capot d’une bagnole. Par le cadrage sur les visages, les regards et par la gestion des silences, de la musique d’abord en sourdine puis plus présente, la réalisation parvient à rendre compte de la tension palpable et à faire monter l’intensité. Du travail de pro. Vu et (ô combien) approuvé.
La version allemande, donc mais
en 4K s’il vous plait…
https://fr.xhamster.com/videos/les-soumises-1981-35mm-remastered-14347641
dimanche 20 octobre 2024
En vrac... (7)
Suite et pas fin (il en reste en pagaille, z’avez pas fini d’en bouffer…) de ma galerie d’actrices et acteurs secondaires du porno « vintage » français, dont, une fois n’est pas coutume, une métisse.
Véronique Maugarski
Principaux rôles et
apparitions :
Belles d’un soir (Frédéric Lansac, 1977)
Les hôtesses du sexe (Michel
Barny, 1977)
Bourgeoises en chaleur (Burd
Tranbaree, 1977)
Les plaisirs fous (Georges
Fleury, 1977)
L’amour c’est mon métier (Divers,
1978)
La filmographie
John Oury
Principaux rôles et
apparitions :
Couples voyeurs et fesseurs (Francis Leroi, 1977)
2 sœurs lubriques / Jouir !
(Gérard Kikoïne, 1978)
Call girls de luxe (Gérard
Kikoïne, 1979)
La maison des phantasmes (Burd
Tranbaree, 1979)
La maison des 1001 plaisirs (Michel
Lemoine, 1984)
La filmographie
Nicole Velna
Principaux rôles et
apparitions :
La rage du sexe (Patrick Aubin, 1977)
La rabatteuse (Burd Tranbaree, 1978)
Les zizis en folie (Patrick
Aubin, 1978)
Couple cherche esclaves sexuels (Patrick
Aubin, 1979)
Les esclaves sexuelles (Burd
Tranbaree, 1979)
La filmographie
vendredi 18 octobre 2024
Cathy Ménard (1954-2022)
« Quelle femme ! »
« La meilleure, la plus
réaliste, la femme que l'on voudrait avoir. »
« Pour moi : la STAR du
porn. Il n'y en a pas d'autre. Ou alors de son époque ! Quel porno à cette époque. Ils ont bien dû se marrer ! »
Forcément, en 2024, le patronyme de Ménard évoquera avant tout celui d’un sinistre couple de « politocards » biterrois (et la bite est reine…😁) naviguant en eaux troubles entre droite « décomplexée », extrême-droite « dédiabolisée » et la teigne Maréchal (nous voilà…), avec risettes occasionnelles en direction du « bloc central » (ni de gauche ni… d’extrême-gauche). Mais il peut résonner plus agréablement à nos oreilles car c’est aussi celui que se choisit la dénommée Danièle Guego, née en 1954 à Saint-Brieuc, comme pseudonyme pour sa carrière d’actrice pornographique, avec Cathy comme prénom. Et cette carrière fût des plus probantes, en faisant l’une des actrices favorites du public, comme en témoignent les quelques commentaires dithyrambiques (coucou, le « Gén Z » ou le supporter de foot, direction le Wiktionnaire ! Oh ça va avec mes clichés à la noix, je vais finir par perdre des lecteurs…) d’internautes figurant en introduction de cet article. Cathy, c’est encore Richard (Allan) qui en parle le mieux :
« Cette longue jeune femme brune, mince et classieuse, qui d’ailleurs travaillait alors chez un avocat, portait toute l’innocence du monde dans son regard mais c’était un volcan dans la vie comme sur les plateaux. Son physique et son élégance naturelle la portaient à jouer les bourgeoises bien installées socialement et, justement, le décalage avec ses abandons sexuels était véritablement obscène à l’écran : une petite merveille de perversité ! Et le plus extraordinaire, c’est qu’elle était le même personnage à la ville. La douce Danièle, toujours de bonne humeur, toujours disponible, adorait le sexe et fréquentait les soirées avec son ami dentiste, qui me l’avait ainsi présentée pour qu’elle fasse du cinéma porno. Elle allait se révéler aussi facile à vivre sur un plateau qu’excellente à l’écran. De surcroît, le vedettariat qu’elle a connu à une certaine époque ne lui est jamais monté à la tête. »
Bref, Cathy, c’est comme Ella,
elle l’avait « ce je n’sais quoi que d’autres n'ont pas, qui nous met dans
un drôle d’état » (la la la)… Quelques premiers rôles, et pas des
moindres : Bourgeoise et… pute de Kikoïne et, en guise de feu d’artifice,
L’initiation d’une femme mariée de Tranbaree, deux grands classiques du X
français. Et l’anthologique scène d’ouverture du non moins anthologique Dans la
chaleur de Saint-Tropez, c’est aussi elle. Dire que l’équipe de
« Kiko », partie tourner d’autres scènes, l’avait oublié quelques
heures dans son trou, en plein cagnard… Active dans les années 80, elle vécut
la transition des salles obscures vers la vidéo. Cathy Ménard nous a hélas
quitté le jour de la fête du Travail 2022, à seulement 67 ans, dans sa ville de
Levallois-Perret mais ses sensuelles performances gravées sur bandes (ou
disques) pour l’éternité n’ont pas fini de nous émoustiller.
Films et rôles
notables :
mercredi 16 octobre 2024
Les perversions d’un couple marié, de Michel Lemoine (1983)
lundi 14 octobre 2024
En vrac… (6)
Oui, ça fait un peu mémorial aussi, y’a de ça… Aujourd’hui, toujours un gars et deux nanas : un presque sosie de Joe Dassin, une autre Brigitte et Madame Allan (oui, l’épouse – à l’époque – de Richard).
Thierry de Brem
Principaux rôles et
apparitions :
Echanges de partenaires (Frédéric Lansac, 1976)
Les hôtesses du sexe (Michel
Barny, 1977)
La rage du sexe (Patrick Aubin, 1977)
La perversion d’une jeune mariée
(Burd Tranbaree, 1978)
Initiation au collège (Gérard
Kikoïne, 1979)
La filmographie
Brigitte Verbecq
Principaux rôles et
apparitions :
Auto-stoppeuses en chaleur (Burd Tranbaree, 1979)
Les soirées d’un couple voyeur (Patrick
Aubin, 1980)
La pension des fesses nues (Francis
Leroi, 1980)
Hôtel de passe (Patrick Aubin,
1980)
Vacances à Ibiza (Gérard Kikoïne,
1982)
La filmographie
Liliane Allan
Principaux rôles et
apparitions :
Le sexe qui parle 2 (Frédéric Lansac, 1978)
L’hôtel des fantasmes (Patrick
Aubin, 1978)
Les maitresses (Burd Tranbaree, 1978)
Queue de béton (Michel Caputo,
1979)
Auto-stoppeuses en chaleur (Burd Tranbaree, 1979)
La filmographie
samedi 12 octobre 2024
Jean-Pierre Armand
« On aurait dit qu’on lui
levait le pain de la bouche »
C’est par cette petite phrase que Richard Allan, dans ses mémoires, « taclait » gentiment son compère Jean-Pierre Armand pour mettre en exergue la propension de ce dernier, visiblement peu « partageur », à déstabiliser et mettre mal à l’aise les nouveaux arrivants dans le porno, avec des propos du type « De toutes façons, tu ne vas pas assurer et c’est moi qui serait obligé de te doubler ». Sympa la bienvenue… Jean-Pierre Armand donc, né en 1950 dans l’Hérault, est l’un des « Quatre Mousquetaires » du X français. C’est celui qui aura eu la carrière la plus longue, jusqu’en 2005 : une bonne trentaine d’années, au cours desquelles, de « l’âge d’or » au « gonzo » en passant par la vidéo, il aura tout connu et un nombre de films se chiffrant probablement en plusieurs milliers. C’est par la fréquentation des milieux libertins qu’il arriva dans le X, le Cap d’Agde, plus grand centre naturiste d’Europe, se trouvant dans sa région (ça aide). D’un beau gabarit, il fût par ailleurs élu « plus bel athlète de France » en 1970 et 1973. Bref, un « vrai mec », pour reprendre la rhétorique masculino-viriliste de la « fachosphère »…
Films et rôles notables :
Et aussi : Je suis à prendre
(Francis Leroi, 1978), Parties carrées campagnardes (Burd Tranbaree, 1980), L’éducatrice
(Gérard Grégory, 1981), Bourgeoise et… pute (Gérard Kikoïne, 1982)…
La filmographie
Petite interview de 1988 chez qui d’autre que Thierry (h)Ardisson et ses « ouais » à répétition, en compagnie de Marcelle Lajeunesse (qui décèdera hélas deux ans plus tard), doubleuse de films X (mais pas que). La grande époque de la télé (vous arrivez à rester plus de deux minutes devant TPMP, Quotidien, Quelle époque ! ou C à vous sans avoir les mains qui vous démangent, vous ?).
vendredi 11 octobre 2024
En vrac… (5)
Ah, le moustachu rouquin Vattier, encore un qui n’avait pas la tronche d’Alain, même Deloin…😂 Mais comme l’avait signifié Brigitte Lahaie à l’horripilant Ruquier quand celui-ci lui avait fait cette remarque, « on ne les prenait pas pour ça ». Mais davantage pour la partie de leur anatomie se situant à peu près à équidistance de leur cerveau et de leurs pieds. Et là, il semble que le gars « assurait » convenablement.
Quant à Ellen Earl, elle aussi fût
active lors de la « première vague » de « l’âge d’or » du X
(1974-1977).
Jean-Louis Vattier
Principaux rôles et apparitions :
Ellen Earl
Principaux rôles et apparitions :