vendredi 4 octobre 2024

En vrac… (1)

C’est un fait : répertorier la totalité des acteurs et actrices de films X sur grand écran de la décennie 1975-1985 est une mission aussi impossible que de le faire pour les films eux-mêmes et que même le Scientologue au sourire Ultra Brite ne pourrait mener à bien. Et ce malgré qu’ils soient évidemment moins nombreux que leurs confrères du cinéma dit « traditionnel ». Je vais donc me « contenter », dans ces rubriques En vrac, de mettre en lumière, parmi la part de productions portées à ma connaissance (c’est-à-dire essentiellement celles du catalogue Alpha France), celles et ceux qui y auront eu des rôles ou apparitions suffisamment nombreux et / ou marquants sans être reconnu(e)s pour autant comme des vedettes du genre (absence totale d’info et de page Wikipedia). Des « seconds couteaux », comme on dit.

Geneviève Hue (a.k.a Marion Webb)

Rôles et apparitions notables :

La servante perverse (Francis Leroi, 1978)

La rabatteuse (Burd Tranbaree, 1978)

Stéphanie recto-verso (Michel Barny, 1978)

Partouzes (Michel Caputo, 1979)

La filmographie


Joël Charvier

Rôles et apparitions notables :

Possessions (Pierre B. Reinhard, 1977)

L’infirmière (Gérard Kikoïne, 1978)

Servantes sans culotte (Burd Tranbaree, 1979)

Les bons coups (Burd Tranbaree, 1979)

La filmographie


Maryline Guillaume

Rôles et apparitions notables :

Tout pour le plaisir (Francis Leroi, 1976)

Tout est permis (Georges Fleury, 1977)

Les plaisirs fous (Georges Fleury, 1977)

La filmographie

jeudi 3 octobre 2024

*** ANNONCE ***

Alerte à toutes les patrouilles ! Par la présente, j’informe mes fidèles lecteurs (que je remercie au passage) de Sigean, Chartres, Niort, Thann, du Vieux-Berquin, de France et de Navarre que j’envisage peut-être (ce terme est important), prochainement, de changer le nom et donc l’adresse de mon blog, qui deviendraient les suivants : Du hard et du cochon / duhardetducochon.blogspot.com. Pas mal, non ? Ca sent le « brainstorming », hein ? Donc si d’ici quelques semaines, vous ne trouvez plus mon blog à l’adresse actuelle (Pour X raisons), vous saurez où me retrouver 😉.

D’ici là, bonne lecture à toutes et (plus vraisemblablement 😏) à tous !

mercredi 2 octobre 2024

Filbiographie : Alban Ceray


Né Alban Seggiaro Raybaud en 1945 à Monaco (putain, non seulement il était payé pour faire « crac-crac » avec des canons mais en plus il ne paie pas d’impôt, y’en a qui ont vraiment le cul bordé de nouilles…), Alban Ceray est, avec Richard Allan, l’autre figure masculine majeure du X français. Les deux compères se seront d’ailleurs… tirés la bourre (sic), Ceray revendiquant 10000 (oui, vous avez bien lu) conquêtes féminines là où Allan « plafonne » (re-sic) à 8000… Il est par ailleurs arrivé à notre cher Alban d’éjaculer… dix-huit fois (!) dans une journée. Bref, une machine. Mais tout n’a pas toujours été… rose : perte rapide de ses parents adoptifs, escroqué dans les affaires, petits boulots… Et puis un jour, le déclic. Détenteur d’une boutique d’antiquités à Paris, il remplace au pied levé (et pas que le pied…) l’acteur d’un théâtre érotique proche de son magasin. Voila qui sera son point d’entrée dans le cinéma pornographique, dont il devient très vite un acteur emblématique. Souvent utilisé par Gérard Kikoïne et Patrick Aubin, son allure protéiforme, entre virilité et distinction, lui permit d’interpréter une large gamme de personnages, du malfrat à l’architecte, ce qu’il adorait. Sa ressemblance physique avec Bernard Pivot donna lieu à une savoureuse passe d’armes entre Brigitte Lahaie et le véritable intéressé sur le plateau d’Apostrophes en 1987. Comme nombre de ses collègues de « l’âge d’or », il quitte les plateaux de tournage au milieu des années 80, au bout d’une filmographie estimée aux alentours de 800 titres (chiffre qui me parait énorme). Il se reconvertit alors dans le commerce de bijoux, tout en continuant de faire quelques apparitions cinématographiques, participant (le fameux Les Tontons tringleurs avec les trois autres « mousquetaires » Allan, Aveline et Armand, 2000) ou non (DXK, l’inévitable pastiche de l’affaire Strauss-Kahn, 2011) aux séquences sexuelles.

Films et rôles notables :

Parties fines (Gérard Kikoïne, 1977)

Couple cherche esclaves sexuels (Patrick Aubin, 1979)

L'hôtel des fantasmes (Patrick Aubin, 1978)

Dans la chaleur de Saint-Tropez (Gérard Kikoïne, 1982)

Et aussi : Les petites écolières (Frédéric Lansac, 1980), Chaudes adolescentes (Gérard Kikoïne, 1981), La chatte aux trésors (Michel Jean, 1984), etc…

La filmographie

« Finalement, le cinéma français a quand même un peu le goût d’ma bite… » (rapport au fait que les recettes des films X versées au CNC servaient à financer des longs métrages du cinéma traditionnel) 😄