« On aurait dit qu’on lui
levait le pain de la bouche »
C’est par cette petite phrase que Richard Allan, dans ses mémoires, « taclait » gentiment son compère Jean-Pierre Armand pour mettre en exergue la propension de ce dernier, visiblement peu « partageur », à déstabiliser et mettre mal à l’aise les nouveaux arrivants dans le porno, avec des propos du type « De toutes façons, tu ne vas pas assurer et c’est moi qui serait obligé de te doubler ». Sympa la bienvenue… Jean-Pierre Armand donc, né en 1950 dans l’Hérault, est l’un des « Quatre Mousquetaires » du X français. C’est celui qui aura eu la carrière la plus longue, jusqu’en 2005 : une bonne trentaine d’années, au cours desquelles, de « l’âge d’or » au « gonzo » en passant par la vidéo, il aura tout connu et un nombre de films se chiffrant probablement en plusieurs milliers. C’est par la fréquentation des milieux libertins qu’il arriva dans le X, le Cap d’Agde, plus grand centre naturiste d’Europe, se trouvant dans sa région (ça aide). D’un beau gabarit, il fût par ailleurs élu « plus bel athlète de France » en 1970 et 1973. Bref, un « vrai mec », pour reprendre la rhétorique masculino-viriliste de la « fachosphère »…
Films et rôles notables :
Et aussi : Je suis à prendre
(Francis Leroi, 1978), Parties carrées campagnardes (Burd Tranbaree, 1980), L’éducatrice
(Gérard Grégory, 1981), Bourgeoise et… pute (Gérard Kikoïne, 1982)…
La filmographie
Petite interview de 1988 chez qui d’autre que Thierry (h)Ardisson et ses « ouais » à répétition, en compagnie de Marcelle Lajeunesse (qui décèdera hélas deux ans plus tard), doubleuse de films X (mais pas que). La grande époque de la télé (vous arrivez à rester plus de deux minutes devant TPMP, Quotidien, Quelle époque ! ou C à vous sans avoir les mains qui vous démangent, vous ?).
L'un des plus connus. J'ai toujours pensé qu'il aurait fait un excellent acteur comique avec sa trogne...
RépondreSupprimerC'est le cas dans "Dans la chaleur de Saint-Tropez", "Bourgeoise et... pute", "Le retour des veuves"... :-)
Supprimer