vendredi 6 septembre 2024

Cycle Patrick Aubin (5) : Orgies très spéciales / La grande enfilade

Cycle Patrick Aubin, acte 5. Points communs de ces deux sélections : sorties en 1979, présence de la regrettée Cathy Stewart, Diane Dubois et Richard Allan au casting et défilé de protagonistes sexuels. Toujours rien d’impérissable à l’horizon. Cette constance dans l’ennui et le conformisme confinerait presque au génie. La grande enfilade vaut néanmoins le coup d’œil. 


Orgies très spéciales (1979)

Avec : Cathy Stewart (Catherine), Virginie Caillat (Sylvie), Alain Malar (William), Diane Dubois (Jeanne), Dominique Aveline (« Pépito le Mexicain »), Piotr Stanislas (« Roger La Honte »), Richard Allan (« Pelléas »), Joël Charvier (Paul « Spartacus »), Carole Stresse (une invitée).

La toujours vierge Catherine (Cathy Stewart), héritant de l’appartement de sa mère pour quelques jours, veut en profiter pour s’amuser un peu. Elle invite sa copine Sylvie (Virginie Caillat) puis son petit ami William (Alain Malar). Mais elles n’obtiendront rien de ce dernier, un peu coincé et ne souhaitant pas faire l’amour à Catherine avant le mariage. Elles se rabattent alors sur un réseau téléphonique libertin et invitent certains de ses membres à venir les rejoindre. Débarquent alors un Mexicain amateur de pâtes (Dominique Aveline), un « zonard » (Piotr Stanislas), une lesbienne quadra (Diane Dubois)…

Bonne idée vite abandonnée : la galerie de personnages atypiques, avec Dominique Aveline en Mexicain cuisinant des pâtes qui s’avèreront dégueulasses (qu’est-ce qu’on rigole…) ou Piotr Stanislas en loubard parigot. Puis arrive la vétérante Diane Dubois (déjà 40 balais au compteur) pour de longuettes parties saphiques avec Caillat et Stewart. Quand vient Richard Allan, elle se fait prendre en double avec Caillat équipée d’un gode car, bien que lesbienne, « c'est quand même pas mal, une vraie queue »… Derniers invités, le couple formé de Joël Charvier et l’inconnue Carole Stresse. A la fin, on apprend que la mère de Stewart s’absentera encore quelques jours. Les filles vont donc pouvoir continuer à s’envoyer en l’air (baillements…). Faux sperme en quelques occasions et toujours les mêmes musiques de Bréjean (jazz en sourdine, boogie).

Tu t'es trompée de film, toi, pourquoi t'es pas à oilpé ?



La grande enfilade (1979)

Avec : Diane Dubois (Monique Grévin), Richard Allan (Alain Grévin), Claudia Mehringer (Joséphine), Cathy Stewart (Elisabeth), Jacques Gatteau (David Longval), Marie-Claude Viollet (Françoise), Edwige Faillel (Gloria), Jean-Louis Vattier (Bernard), Guy Royer (Antoine).

Alain et Monique (Richard Allan et Diane Dubois), couple libertin, donnent une soirée à l'occasion de leur cinquième anniversaire de mariage.

Voila qui sent le « scénario » griffonné sur un coin de table et n’ayant pas dû occasionner trop de triturage de méninges. A mon avis, ils doivent faire un concours, genre « qui rédigera le script le plus court ? »… Tiens, pour commencer, Allan rase la chatte de Dubois. Why not ? Puis, il lui branle bien le clito jusqu’à ce qu’elle jouisse mais ils sont interrompus dans leur ouvrage par quelqu’un qui sonne à la porte. On ne respecte plus rien, de nos jours… C’est Cathy Stewart qui arrive en avance à leur fête pour se faire prêter des collants. Dubois n’en n’a pas, elle essaie d’abuser de Cathy qui se débat, se cogne et perd connaissance. Alors avec Allan, elle la ligote, la bâillonne et l’enferme dans une malle. De la serrure de celle-ci, Stewart pourra apercevoir les ébats des invités. Qui ne tardent pas à arriver. Avec, par ordre d’apparition : un couple de lesbiennes (Marie-Claude Viollet et Edwige Faillel) mais qui ne dédaignent pas la bite, un sexologue dandy (Jacques Gatteau) et Antoine (Guy Royer), ex-amants de Dubois et enfin le benêt et inhibé Bernard (Jean-Louis Vattier), accompagné de la cousine (Claudia Mehringer) de sa petite amie qui n’est autre que Cathy Stewart. Tout ce petit monde copule joyeusement même quand Gatteau, intrigué, finit par découvrir et faire sortir de sa malle notre pauvre Cathy, qui n’en tient pas rigueur à Dubois. Les joies du sexe aplanissent tous les conflits. Si ça pouvait donner des idées à notre désastreuse classe politique… Quoique, c’est peut-être ce qui se passe… Vous imaginez une partie à trois entre Marine, Emmanuel et Jean-Luc ? Cette Grande enfilade est quand même évidemment bien plus bandante que cette vision d’horreur, je vous rassure 😄. 


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