samedi 6 juillet 2024

Cathy fille soumise / L’amour c’est mon métier / Ondées brulantes

Il faut vraiment avoir le cœur bien accroché et un moral à toute épreuve pour ne pas sombrer dans la sinistrose ou être ulcéré par ce qu’il se passe actuellement dans le monde et dans notre triste pays, spécialement depuis quatre ans maintenant, même si cela avait commencé bien avant. Pour qui a connu les France de François « Mythe Errant » et Jacques « Chiraque » (et je ne parle même pas de celles de leurs prédécesseurs), celle de 2024, navigant perpétuellement entre l’abject, le ridicule et l’insignifiant, ne peut susciter que l’effroi. On (est un c..) me rétorquera que c’est justement notre insouciance lors de ces années-là, passées à « mettre la poussière sous le tapis » (les deux hommes cités étaient surnommés « les rois fainéants », surtout le second), qui est la source de cet immense gâchis et on aura probablement, du moins en partie, raison. Quoique des fois, il vaut mieux ne rien faire que faire des conneries… Mais tout de même, les hommes (et femmes) publics avaient à l’époque plus d’allure, de tenue et de culture que de nos jours, où ne règnent plus que laideur, hypocrisie, cynisme, superficialité et bêtise crasse, phénomène largement accentué par ces épouvantables réseaux dits « sociaux ». Vous me direz, s’ils avaient existé à l’époque, ce n’est pas sur la bite de Benjamin Griveaux (ou Grivois ?) qu’on se serait rincé l’œil mais peut-être sur « Tonton » prenant en levrette Dalida, qui sait… Mais je m’égare.

Pourra-t-on compter sur notre Brigitte nationale (non, pas Bardot ni Jean-Michel Trogneux, Lahaie) pour nous sortir de cette torpeur ? Suspense.

Cathy fille soumise (1977)

Avec : Erika Cool (Cathy), Gabriel Pontello (Simon), Alban Ceray (Tony, le souteneur), Sylvie Dessartre (Sophie), Brigitte Lahaie (Mélanie), Daniel Trabet et Dominique Aveline (les acolytes de Tony), Cyril Val, Julie Duchet, Jenny Trochu, Eva, Steve Star (les partouzeurs dans la grange).

Cathy fille soumise, œuvre d’un certain Robert Renzulli sous pseudonyme Bob W. Sanders, nous plonge dans la « France profonde » (sic), les « territoires » (plus très occupés…) comme disent ces censuré de Macronistes. La Cathy en question n’est pas Brigitte Lahaie mais l’une de ses grandes amies dans le milieu, la belgo-néerlandaise Erika Cool. Le film débute malheureusement par son rapt puis son viol par trois lascars (Ceray, Aveline et Trabet). Ceray la prend sous sa coupe et la met sur le trottoir. Mais un jour, elle s’enfuit à la campagne et tombe sous le charme de Pontello, le Don Juan local qui s’occupe bien des buissons ardents de Lahaie et Sylvie Dessartre et qui a un bon jet. Hélas, les trois hommes retrouvent sa trace et labourent à nouveau (en un seul mot mais ça marche aussi avec deux. Z’avez vu comment j’adapte mon champ lexical à la situation ?). Pontello parviendra alors à tendre un piège à Ceray, qui sera capturé et torturé (fouettage, mordillage de bite et écrasement de burnes) lors d’une partouze dans une grange. Ivre de vengeance, celui-ci finira même par se crasher en bagnole. La morale est sauve et Cool et Pontello peuvent désormais vivre leur amour sans crainte. L’amour dans l’herbe, les bottes de foins ou sur un tronc d’arbre, voilà qui nous change des riches intérieurs parisiens. Une romance villageoise ma foi fort bien… troussée.

https://fr.spankbang.com/6j0u9/video/1977+cathy+fille+soumise+1080+brigitte+lahaie+ai+upscaled?

L’amour c’est mon métier (1978)

Avec : Brigitte Lahaie, Maude Carolle (Blondie), Karine Gambier (Pommy), Dominique Aveline (Joe), Richard Allan (Arsène Lupin), France Lomay, Liliane Allan, Hervé Amalou, Barbara Moose, Anita Andic, Ann-Elizabeth, Sylvia Berg, Cyril Val, Guy Royer, Carmelo Petix, Patrick Lyonnet, Véronique Maugarski, Madou Sall.

Pas moins de trois réalisateurs crédités pour ce L’amour c’est mon métier : Michel Jean (Michael Goritschnig), Russell Gay (?) et l’iconoclaste et dérangeant José Bénazéraf. Difficile encore d’y voir clair. Le générique d’ouverture nous explique qu’il s’agit de quatre courts-métrages, ici restaurés, tournés par Brigitte pour le producteur allemand Tabu.

Blue Magic met en scène deux acteurs d’un cabaret porno (Cyril Val et Patrick Lyonnet) en recherche de deux nouvelles recrues. Cela tombe bien, Brigitte et Véronique Maugarski cherchent du boulot. Ils les engagent sur le champ après s’être assurés de leurs « compétences ». Nos quatre tourtereaux vont alors participer à deux saynètes où ils arboreront des costumes d’Orient pour la première et d’officiers pour la seconde, avec force très GROS plans (dont une impressionnante sodomie, doublée) et devant une assistance enthousiaste. Très bonne bande-son disco.

Dans Pornoroulette. Brigitte, perruquée en brune, est la tenancière d’une maison close. Elle reçoit la visite d’un riche texan (Dominique Aveline et son chapeau de cowboy), accompagné de son secrétaire (Hervé Amalou). Elle le fait jouer à une sorte de Jeu de l’oie où selon ses lancers de dés, il perdra de l’argent ou aura la possibilité de « consommer » les call-girls de Brigitte (Karine Gambier également perruquée en brune et Maude Carolle). Après une partouze au cours de laquelle Amalou fera l’amour à… une poupée gonflable, Aveline gagne une dernière surprise : un black bien monté (Madou Sall) ! Effrayé, Aveline détale, de même qu’Amalou, sous le regard des call-girls hilares et ils retournent à l’aéroport pour rentrer en Amérique.

Arsène Lupin, mis en scène par Michel Jean, voit Richard Allan endosser le rôle-titre. Il débarque au beau milieu d’une partouze et en profite pour dérober les bijoux des participantes tout en se mêlant aux ébats (c’est ce qu’on appelle « joindre l’utile à l’agréable »). Brigitte est évidemment de la partie. Musique encore au top (désolé de me répéter mais c’est quasiment toujours le cas dans les pornos « vintage ») et grosse marrade avec la post-synchro qui, par son outrancière obscénité et son accent suisse, rappelle celle de La vorace.

On retrouve cette caractéristique dans Frou-frous, quatrième et dernier tableau de cet assemblage. Richard Allan y livre un colis à une dame (Ann-Elizabeth ?) qui lui fait de l’effet. Il se trouve que c’est une nuisette. Elle l’essaye devant lui et les voila partis pour la gaudriole : 69 et pénétrations vaginales. Brigitte les surprend, furieuse. Car elle avait déjà baisé avec Richard, dans le temps. Ils remettent ça. Pendant ce temps, un type surgi d’on ne sait où prend du bon temps avec la fille du début dans les escaliers (position acrobatique). Richard s’en va et se fout des contraventions sur son pare-brise car il a, dixit, « surtout bien baisé ». C’est bien de prendre les choses avec philosophie. Du bon hard pimenté par des musiques entrainantes (disco, rock, jazz-funk, électro) et des dialogues et situations délirants pour bien rigoler, que demander de plus ?

https://fr.xhamster.com/videos/l-amour-c-est-mon-metier-1978-xhmOlcS

Ondées brulantes (1978)

Avec : Brigitte Lahaie (Brigitte, la secrétaire), Guy Royer (Jacques Morin), France Lomay (Martine, la comédienne), Hervé Amalou (Henri Landau), Thierry de Brem, Liliane Allan, Richard Allan, Dominique Aveline, Danielle Troger, Claudia Mehringer (les acteurs et actrices du film).

Réalisé par Bernard Lapeyre et Jack Régis (Jacques Orth), Ondées brulantes est le plus faible de cette sélection. Tout y est assez minimaliste : le scénario, les décors, le casting. Une projection réunit un réalisateur de film porno (Amalou), son actrice principale (Lomay), le producteur (Royer) et sa secrétaire (Lahaie). Et que font deux couples lorsqu’ils matent un film de boules dans un film de boules, à votre avis ? Je laisse encore deux minutes de réflexion… Et oui, bravo le monsieur au fond, gagné, ils baisent ! Scène un peu longuette entre Lomay et Amalou au début (un quart du film à elle seule). Bon, sincèrement, que dire ? Y’a rien…

https://fr.xhamster.com/videos/ondees-brulantes-1978-brigitte-lahaie-xhhOvnG

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire