mercredi 2 octobre 2024

Alban Ceray


Né Alban Seggiaro Raybaud en 1945 à Monaco (putain, non seulement il était payé pour faire « crac-crac » avec des canons mais en plus il ne paie pas d’impôt, y’en a qui ont vraiment le cul bordé de nouilles…), Alban Ceray est, avec Richard Allan, l’autre figure masculine majeure du X français. Les deux compères se seront d’ailleurs… tirés la bourre (sic), Ceray revendiquant 10000 (oui, vous avez bien lu) conquêtes féminines là où Allan « plafonne » (re-sic) à 8000… Il est par ailleurs arrivé à notre cher Alban d’éjaculer… dix-huit fois (!) dans une journée. Bref, une machine. Mais tout n’a pas toujours été… rose : perte rapide de ses parents adoptifs, escroqué dans les affaires, petits boulots… Et puis un jour, le déclic. Détenteur d’une boutique d’antiquités à Paris, il remplace au pied levé (et pas que le pied…) l’acteur d’un théâtre érotique proche de son magasin. Voila qui sera son point d’entrée dans le cinéma pornographique, dont il devient très vite un acteur emblématique. Souvent utilisé par Gérard Kikoïne et Patrick Aubin, son allure protéiforme, entre virilité et distinction, lui permit d’interpréter une large gamme de personnages, du malfrat à l’architecte, ce qu’il adorait. Sa ressemblance physique avec Bernard Pivot donna lieu à une savoureuse passe d’armes entre Brigitte Lahaie et le véritable intéressé sur le plateau d’Apostrophes en 1987. Comme nombre de ses collègues de « l’âge d’or », il quitte les plateaux de tournage au milieu des années 80, au bout d’une filmographie estimée aux alentours de 800 titres (chiffre qui me parait énorme). Il se reconvertit alors dans le commerce de bijoux, tout en continuant de faire quelques apparitions cinématographiques, participant (le fameux Les Tontons tringleurs avec les trois autres « mousquetaires » Allan, Aveline et Armand, 2000) ou non (DXK, l’inévitable pastiche de l’affaire Strauss-Kahn, 2011) aux séquences sexuelles.

Films et rôles notables :

Parties fines (Gérard Kikoïne, 1977)

Couple cherche esclaves sexuels (Patrick Aubin, 1979)

L'hôtel des fantasmes (Patrick Aubin, 1978)

Dans la chaleur de Saint-Tropez (Gérard Kikoïne, 1982)

Et aussi : Les petites écolières (Frédéric Lansac, 1980), Chaudes adolescentes (Gérard Kikoïne, 1981), La chatte aux trésors (Michel Jean, 1984), etc…

La filmographie

« Finalement, le cinéma français a quand même un peu le goût d’ma bite… » (rapport au fait que les recettes des films X versées au CNC servaient à financer des longs métrages du cinéma traditionnel) 😄











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