Né Alban Seggiaro Raybaud en 1945
à Monaco (putain, non seulement il était payé pour faire « crac-crac »
avec des canons mais en plus il ne paie pas d’impôt, y’en a qui ont vraiment le
cul bordé de nouilles…), Alban Ceray est, avec Richard Allan, l’autre figure
masculine majeure du X français. Les deux compères se seront d’ailleurs… tirés
la bourre (sic), Ceray revendiquant 10000 (oui, vous avez bien lu) conquêtes féminines
là où Allan « plafonne » (re-sic) à 8000… Il est par ailleurs arrivé
à notre cher Alban d’éjaculer… dix-huit fois (!) dans une journée. Bref, une
machine. Mais tout n’a pas toujours été… rose : perte rapide de ses
parents adoptifs, escroqué dans les affaires, petits boulots… Et puis un jour,
le déclic. Détenteur d’une boutique d’antiquités à Paris, il remplace au pied
levé (et pas que le pied…) l’acteur d’un théâtre érotique proche de son
magasin. Voila qui sera son point d’entrée dans le cinéma pornographique, dont
il devient très vite un acteur emblématique. Souvent utilisé par Gérard Kikoïne
et Patrick Aubin, son allure protéiforme, entre virilité et distinction, lui
permit d’interpréter une large gamme de personnages, du malfrat à l’architecte,
ce qu’il adorait. Sa ressemblance physique avec Bernard Pivot donna lieu à une
savoureuse passe d’armes entre Brigitte Lahaie et le véritable intéressé sur le
plateau d’Apostrophes en 1987. Comme nombre de ses collègues de « l’âge d’or »,
il quitte les plateaux de tournage au milieu des années 80, au bout d’une
filmographie estimée aux alentours de 800 titres (chiffre qui me parait énorme). Il se reconvertit alors dans
le commerce de bijoux, tout en continuant de faire quelques apparitions
cinématographiques, participant (le fameux Les Tontons tringleurs avec les
trois autres « mousquetaires » Allan, Aveline et Armand, 2000) ou non (DXK, l’inévitable pastiche de l’affaire Strauss-Kahn, 2011) aux séquences
sexuelles.
Films et rôles notables :
Et aussi : Les petites
écolières (Frédéric Lansac, 1980), Chaudes adolescentes (Gérard Kikoïne, 1981),
La chatte aux trésors (Michel Jean, 1984), etc…
La filmographie
« Finalement, le cinéma français a quand même un peu le goût d’ma bite… » (rapport au fait que les recettes des films X versées au CNC servaient à financer des longs métrages du cinéma traditionnel) 😄
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