jeudi 8 août 2024

HALL OF FAME (8) : Les scènes (de) cul(te)

Z’avez mis la clim, là ? Non, parce que pour mon DERNIER billet avant un (bon) moment sur ce blog se voulant avant tout un hommage à ce pan de notre cinéma et à ceux et (surtout !) celles qui l’ont fait, je vais vous parler « technique » et « performance ». Ben ouais, c’est quand même la « substantifique moelle » du bazar... Retour sur 13 scènes marquantes (comme les desserts !), pour la plupart déjà évoquées dans les notules, par leur originalité et / ou leur intensité. Chaud devant !

Film : La chatte aux trésors / Diamond baby (1984) de Michel Jean

Interprètes : Nathalie Tussot et Alban Ceray / Dany John

Pratiques : fist-fucking, éjaculation, fellation « gorge profonde »

Mais qui est cette Nathalie Tussot ? Aucune info, une filmographie réduite à cette seule apparition… Contrecoup après être allé aussi loin ? Je ne l’espère pas… Quoi qu’il en soit, elle s’offre ici les deux scènes les plus « hot » du film. Dans la première, elle se fait administrer un « fist-fucking » (on ne parle pas de deux doigts ici mais bien de la main entière) par Alban Ceray pendant qu’elle le suce (tant qu’à faire…) puisqu’il doit récupérer des diamants préalablement enfouis dans son vagin. Dans la seconde, elle se fait « bifler » par le sexe taille « XXL » de Dany John avant de l’engloutir intégralement. Ouch !

Film : Fantasmes de femmes / Doigt vicieux, culottes déchirées (1984) de Michel Jean

Interprètes : Patricia Pasquale, Richard Allan, Alban Ceray

Pratiques : anulingus, doigtage anal (cinq doigts), fellation, doubles pénétrations (anale / vaginale, double vaginale), éjaculations

Autre « starlette » de passage (deux autres apparitions, dont une en vidéo), la dénommée Patricia Pasquale est livrée à nos deux lascars Richard et Alban, qui s’en donnent à cœur joie pour lui faire atteindre (et atteindre eux-mêmes par la même occasion) les cimes du plaisir. Nous sommes là aussi dans les prémices d’une pornographie plus extrême.


Film : Bordel pour femmes / Les clientes (1982) de Gérard Kikoïne et Alan Vydra

Interprètes : Marilyn Jess, Eric Edwards, Joey Silvera

Pratiques : fellation, cunnilingus, pénétrations vaginales (levrette, missionnaire, andromaque, en cuillère), « branlette espagnole », éjaculation

Rarement notre « Patinette » nationale (Marilyn Jess) aura été aussi loin que dans cette scène où, avec deux « Ricains », elle explore la quasi-totalité des possibilités du Kamasutra (hors sodomie), au cours de séquences courtes parfaitement « chorégraphiées », sur fond d’un air de classique très connu (mais que mon inculture crasse en la matière m’empêche d’identifier) puis de musique synthétique. Après éjaculation de Silvera entre ses seins, le dernier plan nous montre son visage irradié d’un sourire ravageur. Irrésistible.


Film : Dans la chaleur de Saint-Tropez / Attention fillettes ! (1982) de Gérard Kikoïne

Interprètes : Cathy Ménard et Gérard Houda, Olinka / Jean-Pierre Armand

Pratiques : cunnilingus, fellations (dont une en « facefucking »), éjaculations

Difficile de trouver plus inventif que ce clin d’œil à L’exorciste où Cathy Ménard, le corps enfoui sous le sable de la célèbre plage de Pampelonne à « Saint-Trop’ », fait des rotations avec sa tête pour satisfaire de sa langue et de sa bouche un couple puis Jean-Pierre Armand.


Film : Extases extra-conjugales / Blue ecstasy (1976) de Frédéric Lansac

Interprètes : Marie-Christine Guennec et Gérald Thomas

Pratiques : fellation, éjaculation

Marie-Christine Guennec est une experte en fellation. Dans le bien nommé Langue de velours de Patrick Aubin, elle ne fait quasiment que ça. Ici, filmée entièrement de profil droit (donc visage à gauche de l’écran) et conservant ses grandes lunettes blanches, elle applique sa technique très sûre, faite de coups de langue sensuels, sur un certain Gérald Thomas dans une cabine téléphonique pour faire sauter sa contravention. Le contractuel récitant le récépissé de l’amende pour simuler une conversation téléphonique aux yeux d’un usager impatient ajoute à la situation une dimension comique.


Film : Mes nuits avec… Alice, Pénélope, Arnold, Maud et Richard (1976) de Michel Barny

Interprètes : Nadja Mons, Jacques Insermini, Jacques Gatteau, Kim et Jacques Mouret

Pratiques : gang-bang avec masturbation, fellations et éjaculations faciales

Trois femmes dépressives en situation d’échec se retrouvent chez une riche châtelaine pour se suicider par orgasmes. C’est alors que Nadja Mons s’avance devant quatre éboueurs tout heureux de pouvoir se « soulager ». Elle succombera sous le flot de leur semence. Premier gang-bang filmé en France. Très osé pour l’époque.


Film : Parfums de lingeries intimes (1982) de Michel Jean

Interprètes : Ingrid Barlon, Alban Ceray et Richard Allan

Pratiques : fist-fucking, double pénétration vaginale, sodomie, fellation, éjaculations

Même époque (début des années 80), même réalisateur (Michel Jean), même duo « d’artilleurs » (Ceray et Allan) et même topo qu’avec Patricia Pasquale dans Fantasmes de femmes, cette fois avec l’Allemande Ingrid Barlon.


Film : La vorace (1981) d’Alan Vydra

Interprètes : Guy Royer, Elisabeth Buré, Monique Carrère, Jane Baker, Hubert Géral et Jean-Pierre Armand

Pratiques : masturbation, fellation, pénétrations vaginales, éjaculations

Aucune pratique « extrême » ici, l’originalité de cette mini-partouze entre membres d’un club privé provenant des protagonistes qui calent leurs mouvements corporels (de tête, de « branlage », de « va-et-vient »…) sur la cadence du rythme de la sautillante musique synthétique. Déjanté au possible.


Film : Chaudes adolescentes / Ballets roses (1981) de Gérard Kikoïne

Interprètes : Sophie Duflot et l’aspirateur / Alban Ceray

Pratiques : masturbation, pénétration vaginale, fellation, éjaculation faciale / buccale

Impossible de passer sous silence Sophie Duflot « s’amusant » avec son aspirateur, ni ses étreintes fougueuses et passionnées avec Alban Ceray qui l’avait « entre ses bras » pour la première fois.


Film : La perversion d’une jeune mariée (1978) de Burd Tranbaree

Interprètes : Brigitte Lahaie, Agnès Lemercier et Thierry de Brem / Alban Ceray

Pratiques : fellation à deux bouches, pénétrations vaginales, éjaculations

Brigitte et Agnès au top : pipe à deux bouches, avec furtifs coups de langue, sur un Thierry de Brem aux yeux bandés puis, plus loin, baise intense avec le bestial Alban Ceray, un amant au fantasme très spécial (il demande à l’une de tenir une bougie allumée dans chaque main pendant qu’il besogne l’autre), le tout sur des partitions idoines de Goraguer (riffs de guitare et filets d’orgue, ambiance psyché et funky).


Film : Adorable Lola (1981) de Gérard Kikoïne

Interprètes : Marilyn Jess (doublée par Mika Barthel), Mika Barthel et Patrick Perrin

Pratiques : fellation, sodomie, éjaculation

Des sodomies, « Kiko » en aura tourné quelques-unes, généralement brèves et plutôt vigoureuses. Celle-ci, probablement exécutée par Mika pour le compte de Marilyn, est particulièrement « gratinée », Patrick Perrin, en plus de son « engin » déjà imposant, introduisant deux doigts dans l’intimité anale de la receveuse.


Film : Blue Magic, segment de L’amour c’est mon métier (1978) de ???

Interprètes : Brigitte Lahaie, Cyril Val, Patrick Lyonnet et Véronique Maugarski

Pratiques : fellations, cunnilingus, pénétrations vaginales, sodomie, éjaculations

Ah, ces Allemands… Film constitué de quatre petits courts-métrages pour un studio germanique, dont ce Blue Magic mettant en scène deux couples d’acteurs d’un théâtre porno. Les scènes de sexe sont filmées en TRES GROS plans (plus près, la caméra toucherait les comédiens…) dont une IMPRESSIONNANTE sodomie de Lahaie (doublée, of course).


Film : Le droit de cuissage (1980) de Burd Tranbaree

Interprètes : Gabriel Pontello et Serena

Pratiques : pénétration vaginale, fellation, éjaculation

Avec Le droit de cuissage, le paresseux et peu imaginatif Tranbaree signe enfin son grand œuvre (il était temps…). Elisabeth Buré y obtient enfin un grand rôle, étant de quasiment toutes les scènes, nombreuses, brèves mais intenses. L’étourdissante Américaine Serena n’est pas en reste lors d’une scène avec Pontello (idole de Rocco Siffredi, à qui il mit le pied à l’étrier dans l’industrie pornographique), qu’il finira… « vidé ».

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